Djibouti: port de Doraleh, DP World met en garde la concurrence
Pas de résolution en vue dans le conflit entre l'opérateur portuaire de Dubaï, DP World, et le gouvernement djiboutien. Le 22 février, le pays a rompu unilatéralement son contrat avec le géant émirati. Depuis, Djibouti a repris le contrôle de son terminal au nom de l'intérêt national et promet d'en faire un hub du trafic régional. DP World, qui ne reconnaît pas cette décision, met en garde la concurrence.
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Dans un communiqué publié en début de semaine, DP World rappelle être le détenteur légitime des droits de propriété et d'exploitation du port de Doraleh et promet d'utiliser tous les moyens légaux disponibles contre toute entreprise qui envisagerait de construire ou d'exploiter une infrastructure portuaire à Djibouti.
Réaction aux ambitions du pays pour ce port majeur d'Afrique de l'Est ou peuvent transiter jusqu'à 1,5 million de conteneurs chaque année, depuis l'éviction de DP World, l'armateur singapourien PIL a signé un contrat de prise en charge de 300 000 conteneurs par an, tandis que des négociations sont engagées avec la société française CMA/CGM.
La réponse de Djibouti ne s'est pas fait attendre : « L'Etat djiboutien s'oppose fermement aux menaces et contre-vérités diffusées par DP World », peut-on lire dans un communiqué. La résiliation du contrat de concession est légale, assure le gouvernement, qui regrette le mépris de la société émirati pour les intérêts de la nation djiboutienne. L'affaire est loin d'être terminée. DP World est toujours détenteur de 33% des parts du terminal à conteneur et a porté l'affaire devant la Cour Internationale d'Arbitrage de Londres.
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