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Congo-Brazzaville / France

Congo-Brazzaville/FMI: le groupe Total rejette les accusations du «Monde»

« Comment le groupe Total a aidé le Congo à berner le Fonds monétaire international ? » C'est le titre d'une enquête publiée mardi 10 avril par le journal français Le Monde. Le quotidien affirme que, dans les années 2000, le Congo-Brazzaville a contourné les règles de l'organisation internationale. Ce, par le biais d'un montage financier opaque échaffaudé par Total.

La Tour Total à la Défense, près de Paris, photographiée le 25 février 2016.
La Tour Total à la Défense, près de Paris, photographiée le 25 février 2016. REUTERS/Jacky Naegelen
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Total nie avoir aidé le Congo « à contourner la vigilance de ses créanciers internationaux ». C'est la réaction du groupe pétrolier français dans un communiqué publié hier quelques heures après la publication d'une enquête du Monde.

Selon le journal, Total est à l'origine d'un montage financier opaque. Une opération complexe qui aurait permis au Congo de toucher, dans les années 2000, des liquidités en se cachant derrière la société congolaise Likouala. L'argent touché par le Congo viendrait de ce qu'on appelle des « préfinancements pétroliers », c'est-à-dire de la vente, par anticipation, de pétrole qui n'a pas encore été extrait.

Une pratique que le FMI interdit aux pays qui souhaitent bénéficier de son aide. Ces révélations se basent sur l'étude de « centaines de documents »  issus des Panama Papers et des Paradise Papers. Des documents confidentiels révélés en 2016 et 2017 par le Consortium international des journalistes d'investigation.

Le porte-parole du gouvernement congolais Thierry Moungalla n'a pas souhaité réagir.

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