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Bénin/Niger

A Niamey, le président Talon évoque le chemin de fer Bénin-Niger

Alors qu'il entame sa troisième année au pouvoir, Patrice Talon, président du Bénin, s'est rendu, vendredi 6 avril, au Niger. Une courte visite lors de laquelle il a longuement évoqué, à huis clos, à Niamey, avec son homologue nigérien, Mahamadou Issoufou, le projet de la boucle ferroviaire ouest africaine. La question du financement de ce chemin de fer Bénin, Niger, Burkina Faso et Côte d’Ivoire était notamment à l’ordre du jour.

Réhabilitation du chemin de fer de la ligne Abidjan-Ouagadougou-Kaya. La Côte d'Ivoire et le Burkina Faso sont également concernés par le futur corridor Bénin-Niger.
Réhabilitation du chemin de fer de la ligne Abidjan-Ouagadougou-Kaya. La Côte d'Ivoire et le Burkina Faso sont également concernés par le futur corridor Bénin-Niger. RFI/Frédéric Garat
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L’escale technique de deux heures de temps a permis aux deux chefs d’Etat d’évoquer les questions du corridor Bénin-Niger avec, en toile de fond, la boucle ferroviaire.

« Nous avons pu faire le point de cette question et nous avons essayé de voir quelles sont les solutions que nous pourrons mettre en place pour accélérer ce projet qui est vraiment structurant pour l’économie des deux pays », a déclaré le président Mahamadou Issoufou.

Pour que cette boucle soit une réalité, toutes les pistes sont à considérer, dit-on, et l’aide chinoise au développement n’est pas négligeable.

« La piste chinoise »

« Depuis quelque temps, nous évoquons la piste chinoise. En termes de financement, la Chine est toujours, aujourd’hui, un partenaire économique important de nos pays. Elle a décidé de mettre à la disposition des pays africains environ 60 milliards de dollars pour l’aide au développement », a déclaré, de son côté, le président Patrice Talon pour qui la rentabilité d’un chemin de fer n’est pas évidente.

« Il faut des financements particuliers, de type concessionnel et donc, nous espérons bien que la Chine nous accompagnera et que les partenaires politiques qui sont avec nous - qui n’ont pas démérité - puissent à l’amiable se retirer », a-t-il ajouté.

Plusieurs autres pays ouest-africains sont intéressés par le projet.

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