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Mauritanie

Droits de l'homme, discrimination, racisme: la Mauritanie épinglée

Amnesty International publie un rapport sur la répression contre les militants des droits de l'Homme en Mauritanie. Selon les chiffres avancés par l'ONG, il y aurait jusquà 43.000 personnes vivant en situation d'esclavage dans le pays. Et les personnes et les associations qui dénoncent ces discriminations seraient la cible des autorités.

La Mauritanie épinglée par Amnesty international pour ses discriminations et atteintes aux droits de l'homme alors que le pays se prépare à des élections générales en 2019 (photo d'illustration)
La Mauritanie épinglée par Amnesty international pour ses discriminations et atteintes aux droits de l'homme alors que le pays se prépare à des élections générales en 2019 (photo d'illustration) AFP
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Il y a en Mauritanie, encore aujourd’hui, un problème d’esclavage et de discrimination raciale, pointe François Patuel, chercheur sur l'Afrique de l'Ouest à Amnesty International. « Et les autorités sont dans le déni, elles disent que l’esclavage n’existe pas, que la discrimination raciale n’existe pas… Et elles répriment les défenseurs des droits humains qui dénoncent ces pratiques ».

Cette répression passe par plusieurs moyens, poursuit le chercheur :  arrestations arbitraires, tortures, ingérence dans les activités des associations qui ne sont souvent pas autorisées, ou encore répression des marches pacifiques.

« Ce qu’on demande au gouvernement mauritanien, c’est déjà de libérer des défenseurs des droits humains. Nous avons recensé 268 cas d’arrestations depuis 2014 ; 17 d’entre eux ont été torturés. On demande également au gouvernement de modifier les lois qui sont utilisées pour réprimer les défenseurs des droits humains, mais également à ce qu’il s’abstiennent de passer des lois encore plus liberticides ».

Le gouvernement travaille par exemple à un projet de loi rendrait la peine de mort obligatoire pour le crime d’apostasie, souligne le chercheur. « Et enfin, on demande à ce que, sur les violations des droits humains il y ait des enquêtes et que les responsables présumés soient présentés devant la justice ».

Et la situation risque encore de se détériorer à l'approche de l'élection présidentielle de 2019 selon l'organisation de défense des droits de l'homme.

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