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Côte d'Ivoire

Côte d'Ivoire: l'opposition se mobilise à quelques jours des sénatoriales

En Côte d'Ivoire, la plateforme d'opposition « Ensemble pour la démocratie et la souveraineté » se mobilise avant les élections sénatoriales du 24 mars. L'EDS a appelé ses militants samedi 17 mars à une « marche pacifique » jeudi prochain, à l'avant-veille du scrutin. Elle conteste la légitimité de la Commission électorale chargée d'organiser ces élections.

Photo d'illustration. Des parlementaires ivoiriens en octobre 2016.
Photo d'illustration. Des parlementaires ivoiriens en octobre 2016. REUTERS/Luc Gnago
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La plateforme accuse la CEI d'être inféodée au pouvoir. Ce qui pose problème, c'est sa composition : sur 17 membres, 9 sont issus de la mouvance présidentielle ou des institutions de la République, 4 de l'opposition et 4 autres de la société civile.

Pour le président de l'EDS Georges Armand Ouégnin, ce déséquilibre alimente un climat de « suspicion généralisée ». Ce que réclame la coalition d'opposition c'est donc une réforme de la CEI. Elle espère qu'un consensus sera trouvé avec les autorités. Ce message sera au coeur de la marche pacifique de jeudi prochain. Il s'agit d'inviter le pouvoir « à s'asseoir et à discuter ». C'est ce qu'explique Abdouramane Sangaré le leader de la frange légitimiste du FPI.

Une année électorale intense

La plateforme EDS explique vouloir prévenir le risque de nouvelles violences. Des troubles comme la Côte d'Ivoire a pu en connaitre lors de la crise post-électorale de 2010-2011.

D'autant plus que c'est une année électorale intense qui s'annonce. Les sénatoriales du 24 mars seront suivies des élections municipales puis régionales, dont la date n'a pas encore été fixée. Mais le scrutin qui focalise particulièrement l'attention, c'est celui de l'élection présidentielle de 2020.

L'actuelle CEI est illégale et illégitime. Elle n'est plus habilitée à organiser une quelconque élection en Côte d'Ivoire. Nous pensons qu'il faut la réformer. C'est extrêmement important parce que des élections justes et transparentes sont la clé de voûte de la consolidation de la démocratie et de la paix. Et nous pensons que lorsqu'elles sont inclusives et bien organisées, elles devraient permettre de doter nos Etats d'institutions fortes et crédibles.

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Georges Armand Ouégnin, président de la plateforme d'opposition "Ensemble pour la démocratie et la souveraineté"

Clémentine Pawlotsky

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