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Afrique du Sud

Afrique du Sud: l'Australie propose des visas humanitaires aux fermiers blancs

En Afrique du Sud, la proposition du ministre australien de l'Intérieur d'accorder des « visas humanitaires » aux fermiers blancs sud-africains fait des vagues et provoque un vif débat, alors que le gouvernement semble avoir du mal à gérer sa communication autour de cette question. Le 27 février, le Parlement sud-africain a ouvert la voie à une modification de la Constitution, pour permettre les expropriations sans compensation. Un comité parlementaire doit faire une proposition d'amendement d'ici la fin du mois d'août.

Le ministre australien de l'Intérieur Peter Dutton, ici lors de son arrivée au gouvernement à Canberra le 19 juillet 2016, a annoncé qu'il examinerait la possibilité de créer des visas humanitaires pour les fermiers blancs sud-africains.
Le ministre australien de l'Intérieur Peter Dutton, ici lors de son arrivée au gouvernement à Canberra le 19 juillet 2016, a annoncé qu'il examinerait la possibilité de créer des visas humanitaires pour les fermiers blancs sud-africains. Peter PARKS / AFP
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Le débat est toujours vif en Afrique du Sud suite aux propos du ministre australien de l'Intérieur. Peter Dutton a évoqué les « persécutions » dont seraient victimes les fermiers sud-africains blancs. Il s'est dit prêt à leur accorder des visas humanitaires si la loi sur l'expropriation sans compensation entre en vigueur.

Ces propos ont choqué en Afrique du Sud. Les diplomates australiens ont été convoqués par Pretoria et la ministre des Affaires étrangères sud-africaine a demandé au ministre australien de retirer ses propos polémiques. La cheffe de la diplomatie rappelle que la redistribution des terres se fera « dans le cadre de la loi ».

Elle reproche aussi au lobby Afriforum, qui défend la minorité blanche, de diffuser « de fausses informations » sur la situation des fermiers, en faisant croire à une menace « qui n'existe absolument pas ».

Une chose est sûre : la question de la terre monopolise le débat aux quatre coins de l'Afrique du Sud, alors que des milliers de réclamations sont à l'étude. L'impatience est palpable, mais les contours de la future loi restent très incertains et ne seront connus que dans plusieurs mois.

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