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Burkina Faso

La visite de solidarité des chefs d'Etat togolais et nigériens aux Burkinabè

Trois jours après les attentats qui ont endeuillé la capitale burkinabè vendredi. Faure Gnassingbé, qui occupe actuellement la présidence de la Cédéao, et Mahamadou Issoufou, président en exercice du G5 Sahel, sont venus apporter leur soutien au Burkina Faso. Et dire leur solidarité aux Burkinabè.

Entre les attentats de vendredi et les divers incidents, Ouagadougou est plongée dans la fébrilité.
Entre les attentats de vendredi et les divers incidents, Ouagadougou est plongée dans la fébrilité. Ahmed OUOBA / AFP
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Après s'être rendu sur les lieux des attaques, Faure Gnassingbé a d'abord tenu a exprimer sa solidarité avec son voisin burkinabè : « Nous sommes venus comme un voisin accourt quand il sent que le malheur a frappé quelqu'un qui est proche de lui. Ouagadougou étant frappée, nous nous sentons tous agressés. »

Une visite officielle de quelques heures pour dire aussi le soutien des pays de la région dans la lutte contre le terrorisme. Le président du Niger Mahamadou Issoufou a lui réaffirmé la solidité de l'alliance anti-jihadiste des cinq pays sahéliens avec la France. « Nous savons que les terroristes et leurs complices cherchent à défaire notre alliance, puisqu'on les entend souvent dire de nos alliés qu'ils sont des forces étrangères. Mais pour nous, ce ne sont pas des forces étrangères, ce sont des forces alliées qui combattent pour la même cause que nous. »

Un déplacement au cours de laquelle le président du Burkina Faso Roch Marc Christian Kaboré a tenu à rappeler que son pays ne cèdera pas à la peur face aux attaques jihadistes répétées dont il a été victime depuis 2015 : « Le peuple burkinabè restera debout, et nous arriverons au bout du terrorisme, quelque soit les sacrifices que nous devons consentir. Parce que c'est un devoir sacré pour nous de défendre la patrie et la République. »

Hier après-midi, après la visite de deux présidents ouest-africains, la circulation était redevenue normale à Ouagadougou. Les barrages dans le centre ville ont été levés aux abords de l'état-major général des armées et de l'ambassade de France.

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