Accéder au contenu principal
Guinée-Bissau

Guinée-Bissau: manifestation de soutien à la Cédéao

Après les partisans du président José Mario Vaz, il y a une dizaine de jours, un groupe d’une centaine d’activistes appartenant à une association de la société civile a défilé dans les rues de Bissau et devant le siège de la Cédéao en faveur des sanctions imposé à 19 personnalités. Ces personnalités, parmi lesquelles le fils du président José Mario Vaz, sont accusées d’entraver l’application de l’accord signé en octobre 2016 à Conakry. Cet accord est considéré comme une feuille de route pour mettre fin à la crise politique que traverse la Guinée-Bissau depuis 2015.

Le siège de la Cédéao, à Lomé au Togo.
Le siège de la Cédéao, à Lomé au Togo. AFP PHOTO PIUS UTOMI EKPPEI
Publicité

La caravane, partie du carrefour de Bandim, non loin du centre-ville, a terminé la marche par la remise d’une pétition au représentant résidant de la Cédéao, dans la périphérie nord de Bissau.

Certains manifestants portaient des pancartes sur lesquelles ont peut lire :« José Mario Vaz dégage », « le peuple n’est pas une poubelle », « vive les sanctions qui mettent fin à l’hypocrisie et à l’intimidation ». Le porte-parole du groupe Badilet Domingos Sami est à coeur joie. « Nous sommes vraiment contents pour les sanctions!, crie-t-il dans le mégaphone. Merci Cédéao ! On est ensemble ! »

D’autres réclament davantage de sanctions, cette fois-ci pour le président Vaz, qu’ils considèrent comme le principal auteur de la crise que traverse le pays depuis l’été 2015.

Une crise qui se prolonge encore, puisque le Premier ministre, choisi par le président Vaz le 31 janvier, peine encore à convaincre les partis signataires de l’accord de Conakry à intégrer son gouvernement.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.