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Madagascar / Patrimoine

Madagascar: des après-midi «contes» pour perpétuer la tradition orale

Une fois par mois, dans la capitale malgache, l'Institut français de Madagascar propose au jeune public de voyager dans des mondes enchantés, où les grenouilles sauvent des princes et où les enfants apaisent les conflits des adultes. Des après-midi « contes » qui perpétuent la tradition orale sur la Grande Île. Récit d'un véritable engouement.

La conteuse Ny Eja envoute les enfants de l'IFM avec l'histoire Ikotokely.
La conteuse Ny Eja envoute les enfants de l'IFM avec l'histoire Ikotokely. RFI/Sarah Tetaud
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Debout devant un parterre d'enfants suspendus à ses lèvres, Ny Eja se met à raconter.

Sur les Hauts Plateaux, Ny Eja est ce que l'on appelle une « Pitantar' Angano », une conteuse. Depuis 2001, elle écrit et raconte des histoires pour les enfants.

« Dans la culture malgache, les contes étaient une manière d'éduquer les enfants parce qu'en principe les contes malgaches se basent toujours sur une morale. Moi j'aime beaucoup mettre une morale dans mes histoires », explique-t-elle.

Tsiky, 8 ans, explique ce qu'elle a retenu du conte Ikotokely : « Quand on aide les autres, on est plus heureux qu'avant, très heureux », dit-elle.

L'entraide, le culte des ancêtres, le respect des parents. Des morales qui, d'après l'auteure, diffèrent en fonction des régions. Mais tous ces récits fantastiques ont néanmoins un point commun : « Dans les contes malgaches, les personnages endurent beaucoup de difficultés. Mais à la fin de l'histoire, ils sortent toujours vainqueurs. Et ça reflète la vraie vie malgache : les difficultés, et l'attente du soleil qui va briller », ajoute Ny Eja.

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