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Libye

Libye: nouvel attentat dans une mosquée à Benghazi

Le double attentat survenu ce vendredi à Benghazi à l'intérieur d'une mosquée, a fait 2 morts et 149 blessés selon l'agence de presse libyenne. Ce nouvel attentat intervient, deux semaines après un autre double attentat qui a également visé une mosquée faisant plus de quarante morts. Les islamistes chassés de la ville sont les premiers accusés, ils auraient visé le prêcheur salafiste de la mosquée.

A l'intérieur de la mosquée frappée par un double attentat ce vendredi 9 février 2018, à Benghazi.
A l'intérieur de la mosquée frappée par un double attentat ce vendredi 9 février 2018, à Benghazi. REUTERS
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Cette nouvelle mosquée visée est située dans le quartier al-Berka, l'un des quartiers les plus denses de Benghazi. Le double attentat a eu lieu juste avant la prière de midi, pendant le discours du cheikh salafiste Abderrahmane Ali al-Jeweili  qui serait blessé et non pas mort, tel qu'il a été annoncé.    

Deux bombes adhésives placées à l'intérieur de l'édifice religieux ont explosé au même moment. L’enregistrement sonore du discours par un pratiquant le confirme. Des sources sécuritaires indiquent que les explosions ont probablement été déclenchées à distance par un téléphone portable.

Les islamistes ont été chassés de Benghazi en décembre 2017 après plus de 3 ans de combats acharnés avec les forces du maréchal Khalifa Haftar qui a toujours du mal à imposer la stabilité à Benghazi, ville contrôlée par ses forces.

Entre les salafistes et les forces de Khalifa Haftar, il y a une forte alliance. D'ailleurs, depuis 2014, il n y a que les cheiks salafistes qui ont le droit de prêcher dans les mosquées. Les quatre derniers attentats à Benghazi ont visé des responsables salafistes.

C'est une « sale guerre » déclare un officier qui a mené la guerre contre les extrémistes à Benghazi, faisant allusion à la responsabilité des jihadistes sans toutefois les nommer.  

Plusieurs chefs jihadistes de Benghazi avaient juré de ne pas abandonner la ville aux seules forces de Haftar.

La mission de l'ONU en Libye a condamné fortement l'attentat rappelant que « les attaques contre les civils constituent des crimes de guerre ».

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