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RDC / Matières premières

Indaba Mining: le secteur minier de RDC au cœur de la polémique

La grande messe des investissements miniers sur le continent, Indaba Mining, se poursuit au Cap, en Afrique du Sud. L'occasion pour les gouvernements et les investisseurs de faire valoir la bonne santé de leurs entreprises, leurs choix politiques. En plein bras de fer sur le futur code minier entre le gouvernement congolais et les entreprises, beaucoup de regards étaient tournés vers les officiels congolais.

Une mine d'or en République démocratique du Congo (RDC).
Une mine d'or en République démocratique du Congo (RDC). Getty images/Simon Dawson/Bloomberg
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Lundi, c'est Albert Yuma, le patron de la Gecamines (Société Générale des carrières et des mines de RDC), qui, avant même le ministre des Mines de son pays, a dit tout le mal qu'il pensait des partenaires de son entreprise. Une dizaine de sociétés accusées par un audit qu'il a commandité et dont il livrait les résultats d'avoir ruiné le géant minier congolais : « Après plus d’une décennie de partenariat industriel, nous avons fait le constat d’un système structurellement déséquilibré en faveur de nos partenaires, et qui ne permet ni au pays ni à la Gecamines de percevoir une part suffisante de la richesse produite dans le cadre de l’exploitation des richesses de son sous-sol ».

Dans les jours qui suivent, ce sont les patrons des entreprises concernées qui sont montés au créneau. C’est le cas du PDG de Randgold, Mark Bristow, qui ne manque pas d'égratigner le gouvernement pour son manque de concertation, comme Albert Yuma, qui est aussi le patron de Fédération des entreprises du Congo. Pour lui, comme pour d'autres miniers, le président de la FEC, en soutenant une forte hausse de toutes les taxes et redevances, ne défend pas les investisseurs ni les entreprises.

Le débat ne sera en tout cas pas tranché à Indaba. Le ministre congolais des Mines, Martin Kabwelulu, s'est refusé à confirmer ce mercredi la promulgation du nouveau code minier tant contesté. « Le code est avec le président », s’est-il contenté de dire.

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