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Zimbabwe

Au Zimbabwe, les élections de l'après-Mugabe s'organisent au pas de charge

Les élections législatives et présidentielles au Zimbabwe – les premières sans l’ex-président Robert Mugabe – se tiendront dans quatre à cinq mois, a annoncé le nouveau président Emmerson Mnangagwa, sans donner de date précise. Le chef de l’Etat a promis qu’elles seraient libres et transparentes alors que, jusqu’à présent, les différents scrutins ont été entachés de violences et de fraude.

Le nouveau président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a annoncé la tenue d'élections pour le printemps.
Le nouveau président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a annoncé la tenue d'élections pour le printemps. REUTERS/Philimon Bulawayo
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« Nous veillerons à ce que le Zimbabwe organise des élections libres, crédibles, et justes », a promis le président Emmerson Mnangagwa.

Des élections démocratiques sont cruciales pour légitimer son pouvoir et obtenir les aides financières internationales dont le pays a tant besoin. Aucune date précise n’a encore été fixée pour le scrutin. Une opération d’inscription biométrique des électeurs, censée réduire la fraude, est en cours.

Mais jusqu’à présent, seuls cinq millions d’électeurs sur les sept millions prévus se sont inscrits. Pour Andrew Makoni, de la société civile, chargé de la sensibilisation des électeurs, il n’est pas sûr que le pays soit prêt à temps. « Nous sommes en train de procéder à l’enregistrement biométrique des électeurs. Cette opération aura lieu jusqu’au 10 février. Après cela, il nous faudra analyser les données qui ont été collectées et s’assurer que les électeurs inscrits le sont, là où ils sont domiciliés. Quand je prends tout ça en compte, je me dis que les listes électorales ne seront peut-être pas prêtes d’ici avril. »

Les élections devaient avoir lieu avant la mi-août, mais Mnangagwa, candidat du parti au pouvoir, a choisi de les avancer. Très certainement pour surfer sur la popularité dont il bénéficie depuis la chute de l’ex-président Robert Mugabe. Mais également pour prendre de court l’opposition, qui n’est pas prête, en pleine crise et dont le leader, Morgan Tsvangirai, est gravement malade.

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