Hausse du carburant, baisse annoncée des salaires: grogne des partis au Tchad
Au Tchad, la décision du gouvernement d'augmenter le prix du carburant et de réduire les salaires des fonctionnaires fait réagir la classe politique. Dimanche 7 janvier, quatre regroupements de partis politiques ont publié une déclaration pour désapprouver ces décisions et appeler le gouvernement tchadien à la raison.
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Le CCPPOD (Cadre de concertation des partis politiques de l'opposition démocratique), la COPRAT (Coalition de l'opposition politique pour le redressement et l'alternance au Tchad), l’ADO et le CPMO, quatre groupements de petits partis politiques sont mécontents. Mécontents, parce que ces derniers jours on a appris que le prix du carburant à la pompe a augmenté, alors qu’on annonce des discussions avec les syndicats pour baisser les salaires des travailleurs de la fonction publique.
« Il faut arrêter tout ça », demande le député Djimet Clément Bagaou, un des chefs de parti, signataire de la déclaration :
« En tant que leaders politiques, nous ne pouvons garder le silence. Ce que nous demandons, c’est que ces mesures soient levées et qu’on rétablisse le salaire des fonctionnaires. Qu’ils reviennent sur les mesures pour permettre au peuple tchadien, au moins, d’avoir accès au carburant. Parce que sans le carburant il n’y a pas d’énergie !»
Jeudi dernier, les automobilistes et motocyclistes ont découvert avec surprise une augmentation du prix du carburant. Une mesure qui a fait réagir vivement.
De bonne source, ces mesures d’austérité sont inévitables : elles visent à atteindre le niveau de performance exigé par le Fonds monétaire international, qui soutient le Tchad qui traverse une crise financière depuis au moins deux ans.
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