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Togo

Togo: les conditions du dialogue sont-elles créées ?

Au Togo, le gouvernement procède à des libérations dont celle de deux imams. La médiation discrète d'Alpha Condé a fini sa mission, celle de créer les mesures de confiance pour aller au dialogue. Le gouvernement estime que les mesures d'apaisement demandées par l'opposition ont été prises. L’opposition pose cependant d'autres conditions.

Un manifestant togolais dans une rue de Lomé, le 20 septembre 2017.
Un manifestant togolais dans une rue de Lomé, le 20 septembre 2017. Anne Cantener/RFI
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La dernière mesure d'apaisement, prise par le gouvernement, est la libération des imams de Bafilo et de Sokodé, en plus d'une vingtaine de personnes interpelées lors des manifestations et gardées à la prison civile de Kara.

Pour le gouvernement, les conditions sont aujourd'hui réunies pour permettre le démarrage du dialogue. C’est un appel que lance le gouvernement, affirme Gibert Bawara.

« Comme nous l’avons dit, une fois que nous nous retrouverons autour d’une table pour discuter, la confiance ne pourra être que renforcée. Peut-être que la méfiance qu’il peut y avoir pourra être transcendée mais si chacun reste dans son coin en disant : si tel préalable ou si telle pré-condition n’est pas remplie, je n’irai pas discuter, eh bien on ne discutera jamais », a-t-il déclaré.

Le gouvernement vient d'adresser des invitations aux représentants des partis politiques pour recueillir leurs avis sur le format et les modalités du dialogue. Ce n'est pas le rôle du gouvernement, confie Jean-Pierre Fabre. L’opposition suggère qu’il faut un comité préparatoire comprenant chaque partie prenante pour préparer le dialogue.

« Le gouvernement ne doit pas se comporter comme s’il prenait des initiatives. C’est cela que nous lui reprochons. Pour nous, c’est clair : nous avons réglé ces problèmes au cours de la première rencontre que nous avons eue avec la délégation ghanéenne », a précisé Jean-Pierre Fabre.

L'envoyé spécial du président guinéen, le ministre Tibou Kamara, estime pour sa part que l'atmosphère d'un dialogue est créée. « Toutes les parties continuent d'œuvrer pour qu'un dialogue serein s'instaure et que les vrais problèmes soient posés et débattus », conclut le ministre guinéen.

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