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Nigeria

Nigeria: l'ex-vice-président Atiku Abubakar claque la porte du parti au pouvoir

Au Nigeria, l'ancien vice-président de Olusegun Obasanjo de 1999 à 2007, Atiku Abubakar, a claqué la porte du parti au pouvoir, l'Action Congress (APC) du président Muhammadu Buhari. Il l’accuse d'avoir échoué à mettre en œuvre les changements promis lors de son élection en 2015. De quoi susciter de nombreuses spéculations sur ses ambitions personnelles de briguer la magistrature suprême lors de la présidentielle de 2019, d'autant qu'il n'en est pas à sa première tentative du genre.

L'ancien vice-président Atiku Abubakar lors d'un congrès de l'APC, le 11 décembre 2014, à Lagos.
L'ancien vice-président Atiku Abubakar lors d'un congrès de l'APC, le 11 décembre 2014, à Lagos. REUTERS/Akintunde Akinleye
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L'ancien vice-président du Nigeria a claqué la porte de l'Action Congress (APC) avec fracas, en décrivant un parti politique miné, selon lui, par les divisions, et où le débat démocratique est réprimé de façon draconienne. Son constat est sans appel : « Le parti que nous avons mis en place a échoué ».

Atiku Abubakar a donc assuré vendredi qu'après avoir consulté son Dieu, sa famille et ses partisans, il quitte officiellement les rangs du parti au pouvoir, et il dit se donner un temps de réflexion avant de se fixer sur son avenir.

Des ambitions présidentielles ?

A-t-il senti que le vent commençait à tourner ? Beaucoup soupçonnent l'ancien vice-président nigérian de vouloir rejoindre le principal parti d'opposition, le Parti démocratique populaire. Son objectif : briguer son investiture en tant que candidat à la prochaine élection présidentielle prévue en février 2019.

Un journal local assure d'ailleurs qu'il doit prendre officiellement sa carte de membre du PDP ce samedi, dans sa région natale de l'Adamawa, dans le nord-est du Nigeria.

A 71 ans, Atiku Abubakar revient en quelque sorte à la case départ. Il avait quitté bruyamment ce parti et s'était rallié à Muhammadu Buhari, juste avant la présidentielle d'il y a deux ans.

Mais est-ce un hasard ? Le PDP a déjà annoncé que son prochain candidat à la présidence serait originaire du Nord cette fois, et seul, à ce jour, un de ses cadres a fait part de son intention de se présenter, mais il est du sud du pays.

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