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Ouganda

Meurtre du porte-parole de la police en Ouganda: inculpations en lien avec l'ADF

En Ouganda, trois personnes ont été inculpées de terrorisme jeudi 23 novembre dans le cadre du procès concernant le meurtre de l'inspecteur général de police Félix Kaweesi, l'ancien numéro deux de la police. Ce dernier avait été tué à la sortie de chez lui en mars dernier. Ces trois hommes (sur les 22 personnes poursuivies dans cette affaire) sont soupçonnés d'avoir appartenu à la rébellion ADF.

Des enquêteurs de la police ougandaise sur le lieu de l'assassinat de Felix Kaweesi, à Kampala, le 17 mars 2017.
Des enquêteurs de la police ougandaise sur le lieu de l'assassinat de Felix Kaweesi, à Kampala, le 17 mars 2017. REUTERS/James Akena
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Alors que certains venaient de voir leur demande de libération sous caution acceptée, le procureur général a déposé de nouvelles accusations. Trois hommes sont donc poursuivis pour terrorisme. Ils auraient appartenu à la rébellion ADF.

Très rapidement après l'assassinat de Felix Kaweesi, les forces de l’ordre avaient brandi la piste de l'attentat commis par la rébellion ADF, même si beaucoup estiment à Kampala que cette mort relève plutôt de rivalités au sein des forces sécuritaires.

Le meurtre de la juge Joan Kagezi en 2015 avait lui aussi été expliqué par la thèse ADF. Me Nicholas Opiyo assurait sur RFI ne voir aucun lien entre ces assassinats et le groupe rebelle. Pour l'avocat des droits de l'homme, accuser les ADF sert de « justification à ces crimes » et offre « une explication pratique ».

La rébellion ADF est une rébellion née en Ouganda qui avait pour objectif de renverser le régime de Yoweri Museveni. Son chef, Jamil Mukulu, a été arrêté en 2015 en Tanzanie. Il est actuellement détenu en Ouganda, où il attend son procès.

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