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Madagascar

Peste à Madagascar: arrêté pour avoir publié une fausse information sur Facebook

A Madagascar, un utilisateur du réseau social Facebook a été placé en détention provisoire le 13 novembre après avoir propagé une rumeur concernant l'épidémie de peste. Il est poursuivi pour « atteinte à l'ordre public » et « diffusion de fausses informations ». Depuis le début de l'épidémie, les rumeurs concernant la peste se sont propagées comme une traînée de poudre. Les autorités malgaches ont fait savoir que « la traque » contre les auteurs de fausses nouvelles est engagée.

Des agents du ministère de la Santé vaporisent un produit contre de potentiels vecteurs de la peste dans une école primaire d'Andraisoro, un district d'Antananarivo, le 2 octobre 2017.
Des agents du ministère de la Santé vaporisent un produit contre de potentiels vecteurs de la peste dans une école primaire d'Andraisoro, un district d'Antananarivo, le 2 octobre 2017. RIJASOLO / AFP
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La rumeur a fait paniquer tous les parents d'Antananarivo, la capitale malgache, la semaine dernière. Un message publié sur le réseau social Facebook indiquait que des agents de santé accompagnés des forces de l'ordre contraignaient tous les élèves à se faire vacciner contre la peste et que ce vaccin qui pouvait être mortel.

Bouleversés, les parents d'élèves sont allés en masse chercher leurs enfants en classe. Dans certains établissements, les portails ont même été forcés, selon la gendarmerie.

« Traque »

L'auteur présumé de cette fausse information a été arrêté le 10  novembre, puis mis en détention provisoire. L'homme de 24  ans a expliqué à la police avoir recueilli différentes informations sur les réseaux sociaux pour parvenir à cette nouvelle qui s'est révélée fausse.

Le ministère de la Sécurité publique malgache indique que cet homme n'est que l'un des auteurs de cette rumeur et que les investigations se poursuivent pour retrouver les fauteurs de troubles.

Dans un communiqué publié le 14  novembre, le ministre de la Communication indique qu'« une traque contre les auteurs d'infraction troublant l'ordre public et véhiculant la haine sur Facebook est en cours ». L'auteur présumé de cette rumeur encourt de deux à cinq ans de prison.

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