Accéder au contenu principal
Gambie

Gambie: le procès d’anciens agents des services secrets traîne en longueur

A Banjul, le procès de neuf anciens agents de la NIA, les services secrets de l'ancien dictateur gambiens, devait être le procès symbolique de la transition post-Yahya Jammeh. Ils sont accusés de tortures à l'encontre d'opposants et du meurtre du leader politique Solo Sandeng. Mais depuis son début, il y a huit mois, le procès traîne en longueur.

Entrée de Banjul, capitale de la Gambie.
Entrée de Banjul, capitale de la Gambie. Wikimedia
Publicité

Il y a tout d’abord eu des batailles sans fin autour des questions de procédures. Puis le changement de toute l'équipe du procureur, un changement contesté par les avocats de la défense, ce qui a conduit à une interruption du procès pendant plus de trois mois. Et enfin, une audience annulée à la suite de l'hospitalisation d'un des accusés.

Désormais, la juge Kumba Sillah-Camara espère enfin entrer dans le vif du sujet, et accélérer les choses, en siégeant désormais non plus une, mais deux fois par semaine. Les anciens agents doivent maintenant répondre à une série de nouveaux chefs d'accusation. Vingt-cinq, au total, pour lesquels ils ont tous plaidé non coupables. Et c'est désormais au tour des témoins d'être entendus.

Ce lundi, un ancien officier de la police, qui a assisté à l'arrestation des opposants avant leur transfert vers la NIA, a été soumis aux questions des avocats de la défense. Des questions posées sans grande conviction, et qui n'ont pas vraiment fait avancer l'affaire. L'audience devrait se poursuivre ce mardi, puisque les avocats du principal accusé, le chef des services de renseignement, étaient absents pour la seconde fois.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.