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Afrique du Sud

Affaire des «spy tapes» en Afrique du Sud: nouveau revers pour Jacob Zuma

C’est un revers de plus pour Jacob Zuma. La Cour d’appel de Bloemfontein a rejeté vendredi 13 octobre un appel du chef de l’État contre la décision de relancer contre lui 783 inculpations de corruption dans l’affaire dite des « spy tapes ». Cette saga judiciaire a débuté il y a plus de dix ans alors que Jacob Zuma n’était pas encore chef de l’État. A l’époque, il avait été inculpé pour corruption, fraude et racket, des accusations portant sur un gros contrat d’armement signé en 1999 avec plusieurs sociétés, dont la Française Thalès. Mais les charges avaient finalement été abandonnées par le parquet juste avant les élections de 2009. Près d’une décennie plus tard, la Cour d’appel vient d’ouvrir la voie à un éventuel procès.

Jacob Zuma semble bien décidé à jouer la montre (photo d'archives).
Jacob Zuma semble bien décidé à jouer la montre (photo d'archives). PHILL MAGAKOE / AFP
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La marge de manœuvre de Jacob Zuma est de plus en plus réduite, et le calendrier très serré. Après le verdict de la Cour d’appel de Bloemfontein, le chef de l’Etat risque un procès retentissant pour corruption, alors que l’ANC tient dans deux mois sa conférence électorale.

En décembre, le parti élira son nouveau président, qui sera aussi son futur candidat à l’élection présidentielle de 2019. Un moment clé, qui pourrait permettre de négocier une éventuelle sortie de Jacob Zuma, acculé par la justice, et dont la démission est réclamée de toute part.

Pour tenter d’accélérer les choses, l’opposition souhaite que le parquet prenne position rapidement, en demandant l’ouverture d’un procès contre le chef de l’État avant le début de la conférence nationale de l’ANC.

De son côté, Jacob Zuma semble bien décidé à jouer la montre, ses avocats ont indiqué qu’ils souhaitent porter de nouveaux éléments à la connaissance du parquet avant que celui-ci ne se positionne.

Le secrétaire général de l’ANC a quant à lui fait montre de retenu. Gwede Mantashe assure que le parti ne prendra aucune décision précipitée sur l’avenir de Jacob Zuma, du moins pas avant que le parquet n’ait rendu sa décision sur les suites à donner à cette affaire.

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