Accéder au contenu principal
Niger / France

Niger: sécurité et immigration au menu de la visite de Jean-Yves Le Drian

Deux dossiers importants sont à l’ordre du jour de la visite du ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, au Niger : sécurité, et immigration clandestine. Le Niger occupe en effet une position centrale sur les routes des migrations et est confronté à différents groupes armés, comme Boko Haram et l’Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS), menant régulièrement des actions sur son territoire.

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian visitera à Niamey le poste de commandement du secteur centre de la force du G5-Sahel.
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian visitera à Niamey le poste de commandement du secteur centre de la force du G5-Sahel. Bertrand GUAY / AFP
Publicité

A Niamey, Jean-Yves Le Drian visitera le poste de commandement du secteur centre de la force du G5-Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad). Cette force continue à se mettre en place. La première opération pourrait avoir lieu fin octobre. Problème, il manque toujours de l’argent pour assurer son fonctionnement.

Côté français, on a refait tous les calculs alors que l’évaluation du G5 était de 450 millions d’euros par an, Paris pense plutôt que la force pourrait fonctionner avec 250 millions. Mais même là, le compte n’y est pas. La réunion de Berlin le 19 septembre a réaffirmé la dynamique, rappelle-t-on au ministère des Armées, mais personne n’a mis la main au portefeuille.

Centres d'enregistrement et d'identification

Deuxième volet de cette visite du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, la lutte contre l’immigration clandestine. La France défend son projet visant à installer des centres d’enregistrement et d’identification afin de distinguer réfugiés politiques et migrants économiques.

Paris parle à présent d’une mission de protection, mais le Niger redoute un appel d’air. A Niamey, Jean-Yves Le Drian rencontrera notamment les responsables de l’Office international des migrations (OIM) et du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) qui, fin septembre, avaient demandé des éclaircissements sur le nombre de réfugiés que la France serait prête à accueillir.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.