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Angola

Législatives en Angola: l’Unita décide finalement de siéger au Parlement

En Angola, l'Unita, rival historique du MPLA, le parti au pouvoir, a décidé de siéger à l'Assemblée nationale. Dans un premier temps, l'Unita avait affirmé que ses 51 « députés élus ne siègeraient pas au Parlement afin de contester les irrégularités » des élections législatives. L’Unita renonce également à appeler ses partisans à descendre dans la rue. Joint par RFI, Alcides Sakala, porte-parole du mouvement, explique ce revirement.

Isaias Samakuva, le leader de l'Unita, a annoncé samedi 16 septembre que ses députés siègeraient finalement au Parlement.
Isaias Samakuva, le leader de l'Unita, a annoncé samedi 16 septembre que ses députés siègeraient finalement au Parlement. REUTERS
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L’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita), arrivée en deuxième position aux élections législatives du 23 août, persiste et signe. « Le processus électoral de 2017 n’était ni juste, ni démocratique ni transparent par ceux qui détiennent temporairement le pouvoir de l’Etat », a déclaré Alcides Sakala, le porte-parole du mouvement.

Dans un premier temps, l’Unita avait affirmé qu’elle ne siègerait pas au Parlement et de contester ainsi « les irrégularités » des élections. L’opposition avait d’ailleurs saisi la Cour constitutionnelle pour dénoncer les résultats. Sans surprise, la plus haute instance du pays les a validés mercredi 13 septembre, accordant la large victoire au Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA), au pouvoir depuis 42 ans. Le MPLA a obtenu 150 des 220 sièges de députés.

Lors d’une conférence de presse dans la banlieue de Luanda, samedi 16 septembre, Isaias Samakuva, président de l’Unita, a donc finalement annoncé que les députés du parti siègeraient au Parlement. Joint par RFI, Alcides Sakala explique ce changement de position. « Nous avons jugé qu’il était important que les députés prennent place à l’Assemblée nationale pour que l’on puisse continuer avec cette lutte pour la démocratie et surtout dans la perspective des initiatives importantes que nous avons en face de nous. Cela veut dire qu’il fallait continuer avec ce combat au sein des institutions de l’Etat angolais », a-t-il souligné.

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