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RDC / Angola

La RDC ferme ses frontières à une série de produits venus d’Angola

Les autorités de République démocratique du Congo ont annoncé ce lundi 28 août l’interdiction de l'importation de plusieurs produits de grande consommation dans l'ouest du pays pour une durée de six mois. L’objectif est de lutter contre la contrebande et de protéger les industries en RDC, selon Jean-Lucien Boussa, ministre congolais du Commerce.

Du côté angolais de la frontière entre la RDC l'Angola, fermée au commerce mais où les réfugiés passent.
Du côté angolais de la frontière entre la RDC l'Angola, fermée au commerce mais où les réfugiés passent. RFI / Sonia Rolley
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C’est une fermeture partielle et temporaire. Temporaire car la mesure porte sur une période de six mois. Partielle, car seuls des produits de grande consommation sont concernés, parmi lesquels le ciment gris, la ferraille, le sucre, la bière et toutes les boissons gazeuses. Autant de produits dont l’interdiction d’importation concerne tout le territoire de la République démocratique du Congo. Et la mesure vise en particulier les flux de marchandises qui transitent par la frontière entre la RDC et l’Angola, dans l’ouest du pays.

Le ministre congolais du Commerce, Jean-Lucien Busa, affirme que ces mesures ont été prises pour trois raisons : limiter la contrebande, protéger l’industrie locale et protéger les consommateurs.

Protectionnisme et lutte contre les trafics

« La première raison, c’est pour limiter la contrebande et l’importation frauduleuse de ces produits », explique le ministre du Commerce, joint par RFI.

« Cette contrebande a eu des effets néfastes sur notre économie. C’est une concurrence déloyale qui ne dit pas son nom, de sorte que les prix pratiqués nuisaient totalement à notre industrie locale. Et donc, nous avions intérêt à pourvoir protéger notre industrie locale naissante », insiste Jean-Lucien Busa.

Le ministre du Commerce affirme par ailleurs que cette concurrence déloyale intervient alors que, dans le même temps, le développement des industries congolaises leur permet désormais d’avoir « la capacité de production qui rencontre aujourd’hui la demande locale de cette partie du territoire national ».

Troisième argument avancé par les autorités congolaises : protéger les consommateurs. « Lorsque les produits rentrent d’une manière frauduleuse, ils ne sont pas contrôlés. Et le risque est important pour les consommateurs en termes de qualité. Et donc, nous voulons aussi par ces mesures régler la question du rapport qualité-prix de ces produits », avance le ministre du Commerce.

C’est une concurrence déloyale qui ne dit pas son nom, de sorte que les prix pratiqués nuisaient totalement à notre industrie locale. Et donc, nous avions intérêt à pourvoir protéger notre industrie locale naissante.

01:09

Jean-Lucien Busa

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