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Angola

Elections en Angola: la Commission électorale sous le feu des critiques

L’Angola est toujours dans l’attente des résultats définitifs des élections législatives du 23 août dernier. Les résultats partiels publiés par la Commission électorale annoncent une large victoire du MPLA, le parti au pouvoir, mais les principaux partis d’opposition, tout comme la société civile, contestent non seulement ces chiffres mais aussi la validité du dépouillement et de la compilation des votes.

Un électeur dépose son bulletin dans l'urne à Luanda, lors des élections générales, le 23 août 2017.
Un électeur dépose son bulletin dans l'urne à Luanda, lors des élections générales, le 23 août 2017. AFP / MARCO LONGARI
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L’Union européenne, qui a salué l’organisation « efficiente » du scrutin, appelle terminer le processus dans la « transparence », alors que la société civile comme les partis d’opposition questionnent aujourd’hui les résultats provisoires qui donnent vainqueur le MPLA.

Dans leur collimateur : la Commission électorale (CNE), chargée de l’organisation et du dépouillement. Un dépouillement qui aurait eu lieu en l’absence des représentants de partis politiques, contrairement à ce que prévoit la loi, selon la coalition d’opposition Casa-CE.

Le journaliste et opposant Raphael Marques va encore plus loin, affirmant que les résultats ont été « inventés ». Il n’y aurait selon lui pas eu de compilation des votes au niveau municipal, ni régional, ni national.

« Personne ne sait d’où sont sortis ces chiffres ! » confirment d’une seule voix l’Unita et la Casa-CE, qui affirment disposer de résultats bien différents. Lors d'une conférence, le président de l'Unita, Isaias Samakuva, a lancé un appel à la vigilance. « Le pays n'a pas encore de président élu, ni de députés élus. Il n'a toujours pas de résultats électoraux valides. Nous devons tous rester sereins et continuer de surveiller ceux que nous payons pour nous servir dans la conduite du processus électoral. »

Zenaida Machado, chercheuse pour Human Rights Watch, met quant à elle en cause l’impartialité de la Commission dont la majorité des membres dit-elle sont désigné par le MPLA.

Sous le feu des critiques, la porte-parole de la CNE est injoignable depuis samedi.

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