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RDC/ONU

RDC: l'ONU peine à éclaircir l'assassinat de deux de ses experts au Kasaï

Le Conseil de sécurité des Nations unies s'est réuni ce jeudi 17 août à New York pour discuter de la situation en République Démocratique du Congo. Il a bien évidemment été question de la mort des deux experts de l'ONU, la suédo-chilienne Zaïda Catalan et l'américain Michael Sharp, tués en mars dernier dans la province du Kasaï alors qu'ils enquêtaient sur les violences dans la région. Les diplomates ont appelé le secrétaire général à mettre en place une enquête internationale indépendante.

Les experts de l'ONU Zaida Catalan (photo de 2009) et Michael Sharp ont été assassinés dans le Kasaï, en mars 2017.
Les experts de l'ONU Zaida Catalan (photo de 2009) et Michael Sharp ont été assassinés dans le Kasaï, en mars 2017. BERTIL ERICSON, TIMO MUELLER / TT News Agency / AFP
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La réunion du Conseil de sécurité de ce jeudi 17 août était placée sous le signe de l'émotion puisque les parents de Michael Sharp ainsi que la mère et la sœur de Zaida Catalan étaient présents dans la salle. Ils ont écouté très attentivement les conclusions de deux rapports onusiens sur ce double assassinat. L'un rédigé par le groupe des experts auquel appartenaient Zaida et Michael et le second produit par des enquêteurs indépendants de l’ONU.

Cinq mois après le meurtre, ces rapports n'apportent aucune réponse claire sur les responsabilités. Les familles des victimes réclament depuis des mois la mise en place d'une enquête internationale indépendante avec plus de moyens. Elles ont été soutenues dans ce sens par les Etats-Unis, la France et la Suède qui ont demandé au secrétaire général de la mettre en place.

Hors micro, l'ONU confirme cependant que ce processus décisionnel pourrait prendre du temps du fait des relations difficiles entre les Nations unies et Kinshasa.

Le ministre congolais des Affaires Etrangères qui avait fait le déplacement à New York a d’ailleurs immédiatement opposé une fin de non-recevoir assurant que les autorités congolaise collaboraient déjà avec l'ONU et s'opposeraient à toute enquête indépendante. Les familles sont reparties sans aucune assurance que le meurtre de leurs enfants soit un jour puni.

RFI

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