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Madagascar

Madagascar: le Samifin présente son rapport annuel sur la lutte contre le blanchiment

Le Samifin, le service de renseignements financiers, a présenté vendredi 18 août son rapport annuel d'activité sur la lutte contre le blanchiment des capitaux à Madagascar. L’occasion aussi de dévoiler les grands axes de la nouvelle stratégie de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, et d'en appeler, également, à la responsabilité des ministres et des parlementaires, pour voter les textes nécessaires à la réforme en profondeur de ce secteur.

Vue générale d'Antananarivo, la capitale économique et politique de Madagascar. (image d'illustration)
Vue générale d'Antananarivo, la capitale économique et politique de Madagascar. (image d'illustration) Bernard Gagnon/(CC)/Wikipédia
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« La fraude fiscale serait l'un des plus gros problèmes auquel Madagascar est confronté, mais il ne faut pas perdre de vue le trafic des ressources, explique Boto Tsara Dia Lamina, le directeur général du service de renseignements financiers. La plupart de ces trafics se font dans l'informel et ne peuvent pas être détectés par le système actuel ».

D'où l'initiative du Samifin de lancer des réformes pour élargir son champ de compétences et mieux traquer les fraudeurs. Pour Boto Tsara Dia Lamina, Madagascar ne peut pas se passer de la coopération internationale pour lutter contre le blanchiment à l'étranger. Il souhaite donc intégrer le Groupe Egmont, une plateforme internationale de renseignement financier.

« Le fait d'intégrer ce groupe permettra de renforcer notre coopération avec les pays partenaires. On espère aussi bénéficier des bonnes pratiques du groupe Egmont. C'est pour ça qu'on en a fait un objectif majeur pour au plus tard 2018 », détaille le patron du Samifin

Autre enjeu, pour Boto Tsara Dia Lamina, le vote des textes de loi pour réformer en profondeur le système de lutte contre le blanchiment d'argent. « Il y a 3 projets qui sont imbriqués les uns aux autres. Le projet de loi sur la coopération internationale, un autre sur le recouvrement des avoirs, et le projet de loi sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme », énumère-t-il.

Un préalable à l'intégration dans ces groupes internationaux. Problème, certains articles de ces textes, déjà passés en Conseil des ministres, auraient été supprimés. Trop dommageables, sans doute.

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