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Congo-Brazzaville

Congo-B: Denis Sassou-Nguesso tente de rassurer sur la «grave» crise économique

Le Congo-Brazzaville a célébré ce 15 août le 57e anniversaire de son accession à l'indépendance. A cette occasion, dans un message radiotélévisé adressé à ses compatriotes, Denis Sassou-Nguesso a admis que son pays faisait face à une crise « grave et préoccupante ». Il s'est montré tout de même rassurant en affirmant qu'elle sera surmontée.

Denis Sassou-Nguesso a été investi officiellement, samedi 16 avril 2016, après sa réélection contestée à l'issue du scrutin du 20 mars.
Denis Sassou-Nguesso a été investi officiellement, samedi 16 avril 2016, après sa réélection contestée à l'issue du scrutin du 20 mars. REUTERS/Anis Mili/Files
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Le chef de l’Etat congolais a consacré une bonne partie de son discours à la situation économique préoccupante du pays, marquée par la récession et l’augmentation de la dette qui frôle les 120% du produit intérieur brut.

« Notre pays connaît des difficultés réelles, a déclaré Denis Sassou-Nguesso. Vous devez le savoir, personne ne doit les dissimuler. Ces difficultés étaient au départ financières et gagnent aujourd’hui le champ économique en général ».

Accord avec le FMI

En raison de cette situation difficile, certains agents de l’Etat accusent des retards ou des arriérés de salaire etmanifestent leur mécontentement par des grèves. Le président Sassou-Nguesso a attiré leur attention.

« Ce ne sera jamais par des grèves intempestives que les équilibres macro-économiques nationaux seront rétablis, a-t-il ainsi déclaré. Ce ne sont pas des mouvements sociaux des Congolais qui contribueront à la remontée du cours du baril de pétrole ».

Le dirigeant congolais a tout de même assuré que la crise sera surmontée, annonçant la signature imminente d’un programme d’ajustement avec le Fonds monétaire international (FMI). « Le programme pourrait entrer en vigueur au cours du dernier trimestre de l’année en cours », a-t-il ainsi annoncé.

L'opposition veut réunir les forces vives du pays

Du côté de l’opposition, on salue la lucidité présidentielle, mais, selon Guy-Brice Parfait Kolélas, il faut encore tout faire pour éviter un nouveau plan d’ajustement structurel du FMI. L’opposant appelle pour cela le chef de l’Etat à convoquer toutes les forces vives du pays pour relancer l’économie du pays.

Je demande au président de la République de reprendre son courage.

00:55

Guy-Brice Parfait Kolélas

Carol Valade

 

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