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Afrique du Sud

Afrique du Sud: malgré la crise, Jacob Zuma loin de capituler

En Afrique du Sud, le président Jacob Zuma a réagi publiquement dimanche 13 août au vote de défiance de mardi dernier au Parlement. 177 députés, dont au moins une vingtaine appartenant à la majorité ANC, avaient voté en faveur de la démission du chef de l'Etat, 198 contre. Jacob Zuma reste en place, mais son parti est divisé et sa position de plus en plus fragile. Le sujet doit être évoqué ce lundi lors d'une réunion avec les cadres du parti.

Le président Jacob Zuma après le rejet de la motion de défiance avec ses supporters le 8 août 2017 au Cap.
Le président Jacob Zuma après le rejet de la motion de défiance avec ses supporters le 8 août 2017 au Cap. REUTERS/Mike Hutchings /File Photo
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« Notre révolution est attaquée », a déclaré Jacob Zuma lors d'une réunion publique de l'ANC (Congrès national africain, parti au pouvoir) au cours de laquelle il est apparu très fatigué ce week-end.

Loin de prendre ses responsabilités, le chef de l'Etat n'a pas évoqué les différents scandales qui entachent son mandat. Il a préféré se poser en victime, allant même jusqu'à se comparer au Christ sur la croix.

« Souvent, mon cœur me dit que je dois faire comme Jésus et demander à Dieu de leur pardonner, car ils ne savent pas ce qu'ils font », a-t-il déclamé sous un tonnerre d'applaudissements.

Des ennemis, le président Jacob Zuma dit en avoir beaucoup. L'opposition sud-africaine d'abord, accusée de jouer « sur les divisions de classe ». Des forces extérieures seraient aussi à l'œuvre pour faire tomber l'ANC. « Vous n'imaginez pas l'argent qui est investi pour déstabiliser notre pays », s'est-il plaint.

« Apparemment, le monde entier nous regardait »

Jacob Zuma a également dénoncé les récentes prises de positions du Parti communiste sud-africain, allié de l'ANC, qui a pourtant appelé à sa démission récemment.

Le président a raconté avoir reçu « de nombreux appels » après le rejet de la motion de défiance. « Apparemment, le monde entier nous regardait », a-t-il remarqué.

Le chef de l'Etat ne semble pas exclure d'éventuelles sanctions contre les membres de l'ANC qui ont voté contre lui. « Tout aurait pu arriver (lors de ce vote) qui a jeté le discrédit (sur le parti) », a-t-il martelé.

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