Accéder au contenu principal
Congo-Brazzaville

Congo-Brazzaville: le port fluvial d'Oyo, infrastructure stratégique

Le port fluvial d’Oyo, dans le centre du Congo-Brazzaville, a été mis en service ce jeudi 10 août par le président Denis Sassou-Nguesso. Infrastructure stratégique, ce port doit permettre de fluidifier le transfert des productions en provenance du nord du pays vers Brazzaville et, au-delà, l’océan Atlantique.

Le port fluvial d'Oyo, au Congo-Brazzaville.
Le port fluvial d'Oyo, au Congo-Brazzaville. DR/ ministère des zones économiques spéciales
Publicité

Désormais, les régions du nord du Congo ne vont plus compter unqiuement sur la Nationale 2 - un axe routier qui se trouve dans un état de délabrement inquiétant - pour exporter leurs productions. Le port d'Oyo, construit dans la ville natale du président Denis Sassou-Nguesso, a été mis en service ce jeudi 10 août par le chef de l’État, qui a procédé lui-même à l’inauguration.

Menés par la société chinoise China road and bridge corporation (CRBC) et contrôlés par une société tunisienne, les travaux de ce port ont duré plus de trois ans. Ils ont coûté plus de 50 milliards de francs CFA (76 millions d’euros) dont 80% ont été apportés par la Chine dans le cadre d’un accord de coopération.

Produits agricoles et grumes du nord du Congo

Construit sur la rivière Alima, en aval du vieux port d’Oyo transformé en marché forain, le nouveau port qui fait figure d’infrastructure stratégique. Il va recevoir des bateaux de gros tonnage et permettre ainsi de faciliter l’évacuation des produits agricoles ou des grumes envoyées par les compagnies forestières installées dans le nord du Congo vers Brazzaville.

« Le bois pourra passer vers la route jusqu’à être chargé au port d’Oyo puis prendre le fleuve jusqu’à Brazzaville », explique l’un des futurs usagers de ce port.

Avec ces deux grues d’une capacité de 60 tonnes chacune et un quai linéaire de plus de 400 mètres, le port d’Oyo fait partie des infrastructures de la future zone économique spéciale « Ollombo Oyo » que le Congo va construire avec l’appui de l’Ile Maurice.

« Il était prévu que l’on construise un port et, à ce port, devra s’adosser l’une des composantes de la zone économique spéciale d’Oyo-Ollombo, c’est-à-dire la zone industrielle lourde », explique Alain Akouala Atipault, ministre des Zones économiques spéciales.

Vue d'artiste du port d'Oyo et de la zone économique spéciale attenante, lorsque l'intégralité du projet sera menée à terme.
Vue d'artiste du port d'Oyo et de la zone économique spéciale attenante, lorsque l'intégralité du projet sera menée à terme. Ministère des zones économiques spéciales (Congo-B)

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.