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RDC

RDC: l'accès de nouveau limité aux réseaux sociaux

L'opposition avait appelé à une journée ville morte lundi et mardi en RDC, un appel suivi pour le premier jour à Kinshasa, plus inégalement en province. C'est surtout dans la capitale et l'Est que les activités ont été perturbées. A noter quelques échauffourées dans la matinée de lundi à Goma et Lubumbashi. Mais finalement la situation est restée calme à travers le pays. Une journée marquée également une nouvelle restriction sur les réseaux sociaux. Mesure imposée par les autorités aux opérateurs pour éviter le partage de photos et de vidéos.

La journée ville morte en RDC a été marquée par une nouvelle restriction sur les réseaux sociaux (photo d'illustration).
La journée ville morte en RDC a été marquée par une nouvelle restriction sur les réseaux sociaux (photo d'illustration). REUTERS/Dado Ruvic
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L'information a d'abord circulé, comme souvent, sur les réseaux sociaux, sous la forme d'une lettre de l'Autorité de régulations des télécommunications appelant l'un des principaux opérateurs de la place à réduire au maximum l'accès à une liste précise d'applications. Confirmation par le ministre des Nouvelles technologies. Selon Emery Okundji, il ne s'agit pas de couper l'accès mais bien d'empêcher l'échange « abusif » de photos et de vidéos. Pas de précisions sur les images à l'origine de cette mesure.

Pour l'association des médias en ligne de la RDC, rien ne justifie une telle décision. « Ce n’est pas un motif justifié dans la mesure où ils ont toutes les possibilités de pouvoir identifier les personnes ou authentifier les photos, explique Patient Ligodi, patron d'actualité.cd. Deuxièmement, quelle influence le public, ou les personnes qui diffusent ces photos ont sur l’ensemble de la population ? S’il y a des problèmes dans la ville, dans le pays, ce ne sont pas des problèmes qui sont alimentés par Internet, ce sont des problèmes qui existent. »

L'ONG Reporters sans frontières appelle les opérateurs à résister à cette exigence du gouvernement. Des opérateurs qui officieusement ne cachent pas leur agacement devant le manque à gagner que représentent depuis un an ces mesures successives visant à censurer ou limiter l'accès à internet.

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