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Gambie

Gambie: le discours d'Adama Barrow devant une Assemblée nationale bondée

Le président gambien Adama Barrow s’est exprimé lundi 24 juillet devant une Assemblée nationale pleine à craquer. Une clause de la Constitution gambienne veut qu’une fois par an, le président s’adresse à l’unique chambre du Parlement. Un discours qui marque l’ouverture de la session parlementaire. Et l’occasion de faire le point sur les réformes en cours.

L'Assemblée nationale gambienne lors de sa première séance, le mardi 11 avril 2017 (photo d'illustration).
L'Assemblée nationale gambienne lors de sa première séance, le mardi 11 avril 2017 (photo d'illustration). RFI/Claire Bargelès
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Economie, armée, libération de prisonniers politiques (500 au total), le président a fait le tour des mesures en train d’être mises en place. Mais le moment était avant tout symbolique, car c’est la première fois, au cours de la seconde République, que le traditionnel discours n’est pas effectué par l’ancien président Yahya Jammeh.

Tout Banjul était réuni pour ce discours très attendu. Députés bien sûr, mais aussi ministres, juges, diplomates ont rempli une Assemblée bondée. Et sur l’estrade, une nouvelle figure, contrairement aux 22 dernières années.

Adama Barrow a tenu un discours sobre, très axé sur l’ouverture à l’international du pays. « Mes chers compatriotes, vous nous avez aidé à créer une nouvelle Gambie, plus ouverte sur le monde et avec de meilleures relations de voisinage. Nous avons maintenant un pays qui pourra bénéficier d’une plus grande ouverture en termes d’échanges internationaux et de tourisme. »

Les parlementaires assis en face de lui sont, pour la plus grande majorité, issus de son parti, l’UDP. Comme le député Alhagie Darboe qui apprécie ce symbole du changement : « Ce discours est tellement unique, et l’affluence est vraiment impressionnante. Je pense que c’est très symbolique. »

Mais quelques représentants sont restés sur leur faim en termes de programme politique. « On aurait pu espérer quelque chose de plus concret en ce qui concerne les instruments de l’Etat, commente le député Halifa Sallah, membre du PDOIS, parti de la coalition présidentielle. Par exemple, en quoi vont consister exactement les réformes constitutionnelles ? La limitation à deux mandats pour le président aurait pu être annoncé, ou une élection à deux tours avec une majorité absolue. Il y a beaucoup de processus en cours, mais rien de concret n’est annoncé pour l’instant. »

Les députés profiteront des prochains jours pour débattre autour des annonces du président.

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