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Sida

Sida: l'accès aux soins encore difficile dans les pays du Sud

Ce dimanche 23 juillet s'ouvre à Paris le plus grand congrès mondial sur le sida, l'IAS (International Aids Society) : quatre jours de colloques, conférences et séminaires scientifiques pour faire le point sur l'état de la science dans la lutte contre cette maladie. Il y sera donc question de soins, mais également d'accès à ces traitements, parfois trop chers pour les malades vivant dans les pays du Sud.

ONUSIDA
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Alors que s'ouvre à Paris le Congrès mondial de l'IAS consacré à la lutte contre le sida, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'inquiète.

De plus en plus de patients sous traitement antirétroviral développent des résistances. Leur traitement fonctionne donc moins bien. Dans les pays observés, en Afrique, en Amérique latine et en Asie, près de 10 % des patients sont concernés.

La raison, comme souvent, est financière, selon l'OMS. Faute d'accès aux soins de qualité, ces patients ne peuvent suivre le traitement prescrit. Cette situation préoccupe, car elle pourrait remettre en cause les objectifs fixés dans la lutte contre le sida, à savoir éradiquer la maladie en 2030.

Virus « plus fort »

Ces patients résistants risquent de développer un virus « plus fort » et doivent donc passer à de nouveaux traitements qui, bien souvent, sont plus chers et plus difficiles d'accès.

Cette situation pourrait provoquer la surmortalité de plus de 130 000 personnes dans le monde et entraîner un surcoût de 560  millions d'euros.

Des mesures de facilitation d'accès au soin de qualité doivent donc être prises dès aujourd'hui, un thème qui sera largement débattu lors de ce Congrès.

Source : rapport Onusida 2017
Source : rapport Onusida 2017

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