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Burkina / Côte d'Ivoire

Burkina Faso: le traité d’amitié, sujet de la rencontre entre Kaboré et Ouattara

Le président ivoirien Alassane Ouattara et plusieurs membres de son gouvernement sont au Burkina Faso. Les deux pays font le point sur la mise en œuvre du traité d'amitié et de coopération qui les lie depuis 2008. Roch Marc Christian Kaboré, le président burkinabè, et son homologue ivoirien président, ce mardi matin 18 juillet, une rencontre des deux gouvernements au cours de laquelle une vingtaine de nouveaux projets seront examinés et validés. Les deux délégations feront également le point sur la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière.

Les présidents burkinabè Roch Marc Christian Kaboré (g.) et ivoirien Alassane Ouattara (à droite), à Yamoussoukro, le 28 juillet 2016, lors de la cinquième conférence du traité d'amitié et de coopération entre leurs deux pays.
Les présidents burkinabè Roch Marc Christian Kaboré (g.) et ivoirien Alassane Ouattara (à droite), à Yamoussoukro, le 28 juillet 2016, lors de la cinquième conférence du traité d'amitié et de coopération entre leurs deux pays. ISSOUF SANOGO / AFP
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Le président ivoirien est à Ouagadougou avec une forte délégation, ce mardi matin 18 juillet 2017. « Nous aurons des dossiers importants à examiner et à valider », a laissé entendre Alassane Ouattara dès son arrivée dans la capitale burkinabè.

Une vingtaine de projets seront au menu des échanges entre le président Roch Marc Christian Kaboré et son homologue : entre autres, le projet de construction de l'autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya-Tambao, l'approvisionnement du Burkina Faso en l'électricité à partir de la Côte d’Ivoire, la libre circulation des personnes et des biens et la boucle ferroviaire Abidjan-Ouagadougou-Niamey-Cotonou.

Une « période difficile » pour la sous-région

Le chef d'Etat ivoirien promet déjà que les deux gouvernements feront en sorte qu'il y ait une matérialisation des engagements pris afin que les populations puissent bénéficier des « progrès » en cours dans les deux Etats.

Cette conférence au sommet se tient dans une « période difficile » pour la sous-région, reconnaît l'Ivoirien Alassane Ouattara. Les deux gouvernements devront donc s'atteler à bâtir un espace communautaire intégré et à conjuguer leurs efforts pour faire face à la criminalité transfrontalière et au terrorisme qui sapent leurs efforts de développement, selon le chef du gouvernement burkinabè.

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