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Afrique du Sud

Afrique du Sud: dans la tempête, le SACP maintient son alliance avec l'ANC

En Afrique du Sud, le 14e congrès national du parti communiste, le SACP, qui a débuté lundi dernier, s'est achevé samedi 15 juillet par des discussions sur l'avenir de l'alliance tripartite et notamment ses relations avec l'ANC, le parti au pouvoir, embourbé dans des affaires de corruption.

Le drapeau du Parti communiste sud-africain (SACP).
Le drapeau du Parti communiste sud-africain (SACP). Wikimedia Commons
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Le communiqué est tombé samedi après-midi. Le parti a annoncé qu'il allait conserver son alliance avec l'ANC (Congrès national africain), malgré la tempête dans laquelle il se trouve. Les guerres intestines, la corruption et les nombreuses affaires judiciaires qui collent au président Jacob Zuma, sont autant de tares qui mettent à mal les chances de remporter la prochaine élection présidentielle de 2019.

Chris Mahlako, le secrétaire général adjoint du parti communiste, le SACP, a bien confirmé la participation et le soutien de sa formation politique au prochain scrutin, mais concernant les modalités d'actions, les choses ne sont pas encore très claires. Mahlako parle d'une alliance stratégique avec l'ANC, ajoutant que cette coalition est fragile et que son organisation est actuellement obsolète et ne fonctionne plus. Il a également invité l'ensemble des partenaires à s'exprimer sans peur ni retenue.

L'alliance tripartite, qui compte le SACP, l'ANC et la Cosatu, le puissant congrès des syndicats sud-africains, semble entrer dans une phase d'urgence où l'unité est le maître mot, avant l'élection du nouveau leader de l'ANC en décembre prochain, déjà source de divisions.

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