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Côte d'Ivoire

Côte d'Ivoire: les enquêtes sur les mutineries de janvier et mai 2017 avancent

L'heure est aux premiers bilans en Côte d'ivoire dans les enquêtes ouvertes suite aux mutineries de janvier et mai dernier. Au moins six personnes avaient été tuées lors des soulèvements d'anciens rebelles et des vols avaient également été signalés. Le point avec le commissaire du gouvernement Ange Kessi Kouamé.

Des soldats ivoiriens mutinés posent avec leurs armes à Bouaké (mai 2017).
Des soldats ivoiriens mutinés posent avec leurs armes à Bouaké (mai 2017). ISSOUF SANOGO / AFP
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« Il y a les procédures à suivre pour que le tribunal militaire poursuive. Il faut une plainte. Si on ne se plaint pas, je ne peux pas poursuivre, explique à RFI le commissaire du gouvernement Ange Kessi Kouamé. Des parents sont venus porter plainte. Et j’ai avisé.

Il y a eu le fait de janvier et puis le fait de mai.

Pour le fait de mai il y a eu des véhicules volés et puis des personnes qui ont été tuées, pour lesquels nous avons été saisis par des plaintes. L’enquête n’est pas terminée et je ne peux donc rien vous livrer.

► à (re)lire: En Côte d'Ivoire une armée hétéroclite qui suscite la défiance dans le pays

Par contre, pour janvier, l’enquête est terminée. Nous savons qui a fait quoi ».

► à (re)lire: En Côte d'Ivoire, des représentants des mutins demandent pardon

Cinq arrestations ont lieu suite aux crimes et délits commis en janvier. « Il y a eu deux gendarmes qui ont été écroués pour vol de véhicules et trois militaires qui sont poursuivis, qui ont même été écroués pour mort d’homme, précise le commissaire du gouvernement.

Il s’agit d’un crime dont l’instruction n’est pas terminée. Nous avons les personnes, nous savons qui ils sont. L’instruction est en cours. Est-ce que l’instruction va les renvoyer devant le tribunal ou bien leur donner un non-lieu ? Ça, je n’en sais rien ».

A la gare routière de Bouaké, les riverains ont chassé des militaire volant une voiture (janvier 2017). Signe du ras le bol des mutineries en Côte d'Ivoire.
A la gare routière de Bouaké, les riverains ont chassé des militaire volant une voiture (janvier 2017). Signe du ras le bol des mutineries en Côte d'Ivoire. RFI/Sebastien Nemeth

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