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Congo-Brazzaville

Congo-Brazzaville: un rapport sur la torture pointe le rôle de la police

Au Congo-Brazzaville, un rapport glaçant a été publié à l’occasion de la journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture par l’ADHUC, l’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral.

Une rue du centre ville de Brazzaville (photo d'illustration)
Une rue du centre ville de Brazzaville (photo d'illustration) Wikimedia
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Au total, le document de l'ADHUC recense une trentaine de cas de torture circonstanciés depuis 2012 au Congo-Brazzaville. Parmi les victimes, on trouve des opposants, des réfugiés et des journalistes.

L’ONG les classe en deux catégories, ceux qui ont survécu aux sévices et les autres. Elle publie également certaines photos à peine supportables, où apparaissent des corps suppliciés, des visages tuméfiés ou des mains brûlées.

Police et milice

Les responsables désignés sont les services de sécurité chez qui la torture est « le procédé le plus souvent utilisé pour obtenir des résultats », d'après le rapport. Cette violence trouverait son origine dans l’histoire récente de la police congolaise selon le président de l’ADHUC, Loamba Moké.

« Nous sortons de la guerre de 1997, avec le recrutement dans l’armée, dans la police, dans la gendarmerie et surtout dans la police de ces personnes qui sont censées connaître la déontologie professionnelle (...) des milices, les Cobras, et les Ninjas, recrutés effectivement dans la police. C’est une tendance très dangereuse », explique-t-il.

« Par exemple, dans le commissariat de Kibeliba, à Brazzaville, un adjudant a utilisé son poignard sur un prévenu qui n’avait pas été entendu sous procès-verbal. Ce jeune a souffert. Mais le policier a été déplacé de ce poste et jusqu’à aujourd’hui, il n’a pas été retrouvé », conclut Loamba Moké.

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