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Tunisie

Tunisie: retour au calme à Tataouine après la mort d’un manifestant

C’est un calme relatif qui est revenu dans le sud de la Tunisie. Le manifestant tué lundi 22 mai a été enterré dans son village d'origine près de la ville de Tataouine. Il a été écrasé par une voiture des forces de l'ordre pendant un sit-in dans le désert tunisien, près d'un site pétrolier. Sa mort a provoqué lundi des affrontements entre forces de sécurité et manifestants à Tataouine, ainsi que des rassemblements de soutien dans plusieurs villes de Tunisie. Mardi soir le calme était revenu dans la ville de Tataouine et ses alentours. Reportage.

Funérailles du jeune manifestant à Tataouine mardi 23 mai 2017.
Funérailles du jeune manifestant à Tataouine mardi 23 mai 2017. REUTERS/Zoubeir Souissi
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Sur la nationale qui mène à Tataouine, on passe à proximité du village où a été enterré le manifestant dans la journée de mardi, en présence de milliers de personnes. L'enterrement s'est déroulé dans le calme, mais pour continuer il faut contourner des pierres, des tas de sable, et des objets brûlés sur la route. Un peu plus loin, la caserne de la garde nationale est fermée.

Après les funérailles, les manifestants sont revenus au lieu-dit d'El-Kamour, où ils ont entamé un sit-in il y a plusieurs semaines déjà pour revendiquer leur droit à l'emploi, au développement de la région et à une répartition plus importante des revenus du pétrole au niveau local. Leurs porte-parole ont annoncé avoir trouvé des intrus sur place à leur retour. Ils ont appelé la garde nationale à revenir là-bas. Avec la police, ces forces de sécurité qui sont l'équivalent de la gendarmerie en France, ont quitté les lieux du sit-in et le centre-ville de Tataouine depuis les affrontements de lundi.

Mardi soir ils n'avaient toujours pas regagné leur poste. Seuls quelques militaires étaient encore présents dans la ville. Tard dans la soirée, entre deux barrages abandonnés, quelques habitants étaient tranquillement assis aux terrasses des cafés. Mais on pouvait toujours observer des traces d'incendie sur la façade du commissariat et du bâtiment de la garde nationale.

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