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Burkina Faso

Burkina Faso: plusieurs institutions visées par une importante cyberattaque

Au Burkina Faso, une dizaine de sites web du gouvernement et des institutions a fait l’objet d’attaque. Plusieurs hackers ont piraté des sites de la douane, du ministère des Mines depuis la fin de la semaine dernière. Ces sites, qui étaient sous le contrôle des pirates, ont pu être récupérés par les services de sécurité informatique gouvernementaux. Ces attaques ont été menées par des groupes de hackers d’origine indonésienne, albanaise et soudanaise.

Au Burkina Faso, une dizaine de sites web du gouvernement et des institutions a fait l’objet d’attaque.
Au Burkina Faso, une dizaine de sites web du gouvernement et des institutions a fait l’objet d’attaque. REUTERS/Kacper Pempel/Illustration
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Les hackers ont attaqué un serveur hébergeant plusieurs sites du gouvernement burkinabè. Une dizaine de sites web de l’administration publique a fait l’objet de cette attaque. Sur ces sites il était affiché « nous avons pris le contrôle de votre site », avec une image et un lien qui dirige les internautes sur les pages Facebook des pirates.

Parmi les sites attaqués figurent celui de la douane, du ministère de l’Agriculture, de l’école nationale d’administration et de magistrature et du ministère des Mines. Ces sites étaient sous le contrôle des pirates depuis la fin de la semaine dernière, avant que les mises en ligne d’anciennes versions ne commencent.

Pas de lien avec WannaCry

Selon l’expert en sécurité informatique Younoussa Sanfo, ces attaques sont l’œuvre de trois groupes de pirates. Certains sites ont été attaqués par AnoaGhost. Leur chef serait un Indonésien du nom de Muhammad Beranda. Le deuxième groupe est composé de hackers albanais et enfin, il y a aussi des pirates soudanais.

L’expert en sécurité informatique précise que ces attaques ne sont pas une suite du piratage au virus WannaCry. Une attaque informatique internationale qui, la semaine dernière, a bloqué des millions d’ordinateurs jusqu’au paiement d’une rançon. « Les pirates ont exploité les failles », souligne Younoussa Sanfo, car les sites attaqués ont été développés sans tenir compte de la sécurité. Et ces failles étaient connues depuis 2012.

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