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Gambie

Gambie: la Suisse maintient en détention l'ancien bras droit de Yahya Jammeh

La justice suisse vient d'annoncer le maintien en détention de l’ancien ministre gambien de l'Intérieur Ousmane Sonko. L'ex-bras droit de Yahya Jammeh restera trois mois de plus en prison. Ousmane Sonko a été arrêté le 26 janvier dernier, suite à une dénonciation pénale de l'ONG suisse Trial pour de présumés crimes contre l'humanité.

L'ancien ministre de l'Intérieur gambien Ousmane Sonko a été arrêté à Berne le 26 janvier 2017.
L'ancien ministre de l'Intérieur gambien Ousmane Sonko a été arrêté à Berne le 26 janvier 2017. Benutzer:Amstuzmarco/Wikipédia
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Ancien inspecteur général de la police, Ousmane Sonko a été ministre de l’Intérieur pendant dix ans, de 2006 jusqu’en septembre 2016. Il a été l’ex-bras droit de l’ancien président gambien Yahya Jammeh et est aujourd’hui soupçonné d’avoir été aux commandes de nombreux crimes commis par ce régime autoritaire.

Ousmane Sonko a été arrêté le 26 janvier près de Berne, en Suisse, suite à une « dénonciation pénale » pour de présumés crimes contre l’humanité et actes de tortures. Une plainte déposée par l’ONG Trial. Selon cette organisation, qui lutte contre l’impunité, depuis janvier, au moins deux victimes ont déposé des plaintes pénales contre Ousmane Sonko, comme l'explique Benedict de Moerloose, avocat et responsable du département enquête et droit pénal de cette ONG.

« Ce sont des charges qui sont extrêmement lourdes et qui sont maintenant étayées par plusieurs victimes qui se portent parties civiles à la procédure, explique-t-il. Déjà deux victimes se sont portées parties civiles et cinq autres devraient le faire ces prochaines semaines. Pour ces sept cas, nous avons des tortures extrêmement graves commises par les forces de sécurité et nous pensons qu'Ousmane Sonko est intervenu à un moment où un autre, et est complice de ces crimes », ajoute l'avocat.

Ce maintien en détention va permettre à la justice d’affiner son enquête. Trois mois supplémentaires, pour notamment interroger de nouveaux témoins et analyser les documents saisis, indique une porte-parole du procureur général.

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