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Economie

L’Afrique n’est pas encore une destination de loisirs

Qui voyage en Afrique ? Pour quoi faire ? Avec quelles attentes, notamment en termes d'hébergement ? Un rapport de la plateforme de réservation en ligne Jumia Travel et du groupe Accor Hotels répond à ces questions. Principal enseignement : le continent, malgré ses richesses naturelles et culturelles, n'est pas - ou pas encore - une destination de loisirs.

Luanda en Angola en 2016.
Luanda en Angola en 2016. Benjamin SHEPPARD / AFP
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« Business is Business. » Quelque 80% des voyageurs sur le continent se déplacent pour les affaires contre 20 % pour les loisirs. Dommage pour les 131 sites classés au patrimoine de l'UNESCO.

Mais l'industrie hôtelière en profite notamment au Nigeria et en Angola : c'est dans ces deux pays que l'on compte le plus grand nombre de constructions d'hôtels en 2016/2017, selon le rapport Hospitality Africa.

Destinations privilégiées pour les voyageurs : le Maroc, l'Egypte, l'Afrique du Sud et la Tunisie. Mais d'autres sont en forte croissance en 2016 en termes d'arrivées internationales comme le Zimbabwe, Maurice, le Ghana, le Soudan, ou les Seychelles.

Pour se loger, il faut dépenser en moyenne 71 euros par nuitée à Lagos contre 53 à Abidjan. Et parmi les services les plus demandés dans les hôtels, la piscine, le wi-fi et le restaurant. Pour payer tout ça, le cash reste le moyen le plus courant, à 72%.

Pour les professionnels du tourisme, il y a un gros potentiel sur le continent, avec le développement de la classe moyenne et la croissance du trafic aérien. Mais il reste de gros freins : le coût, les visas entre pays africains et le terrorisme qui freine le secteur notamment au Kenya, en Egypte et au Mali.

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