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Madagascar

Madagascar: Randriamahavalisoa veut redorer l’image de la Gendarmerie

En fin de semaine dernière, le gouvernement malgache essuyait un mini-remaniement, avec le départ précipité de quatre ministres, remplacés par trois autres. Touché par ces changements, le poste de secrétaire d'Etat auprès du ministère de la Défense nationale chargé de la Gendarmerie nationale. Mardi 25 avril, le nouveau secrétaire d'Etat à la Gendarmerie s'est exprimé pour la toute première fois devant la presse, l’occasion pour le haut gradé de dévoiler ses priorités pour le pays, à l'heure où les vindictes populaires se font de plus en plus nombreuses et où les bérets noirs suscitent plus que jamais la méfiance et la peur auprès de la population.

Antananarivo (photo d'illustration).
Antananarivo (photo d'illustration). @Alice Milot
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« Toutes les brebis galeuses seront impitoyablement mises hors de la gendarmerie. » Message sans équivoque du nouveau « patron » de la Gendarmerie à ses subordonnés. Le général Girard Randriamahavalisoa s'est fixé un objectif : redorer le blason de son institution salie par diverses affaires de corruption, et redonner confiance à une population qui craint désormais plus « les gendarmes que les bandits des grands chemins ».

« Ma seule priorité ici, a-t-il déclaré, c'est de remettre en ordre de marche les personnes de la gendarmerie qui sont tentées de dévier des chemins. Une fois que le personnel suivra la ligne tracée par le commandement, je crois que la sécurité va revenir petit à petit. »

Comment compte-t-il s'y prendre ? « En faisant des descentes inopinées sur le terrain », explique-t-il. Assainir la gendarmerie de l'intérieur, retrouver la confiance de la population, tout ceci devrait permettre selon lui de mettre un terme aux vindictes populaires qui explosent en ce moment dans le pays. Quant au lien d'inimitié qui lie gendarmes et policiers et qui nuit au bon déroulé des enquêtes, ce dernier promet de s'y atteler pour désamorcer les problèmes.

« A chaque cas, on prendra des mesures drastiques. » A 56 ans, le général Randriamahavalisoa, reconnu par ses pairs pour son intégrité, succède donc au général Paza. Ce dernier qui aurait fait les frais, d'après plusieurs sources bien informées, de sa trop grande implication dans la récente arrestation de « Mme Claudine », la conseillère du président.

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