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Burkina Faso

Insurrection au Burkina Faso: les familles de victimes s'impatientent

Au Burkina Faso, la loi ne permet pas aux familles de victimes d'être entendues par la Haute Cour de justice. Celles-ci demandent une accélération dans le traitement de tous les dossiers liés à l'insurrection populaire d'octobre 2014 et au putsch manqué de septembre 2015 et lancent un appel à la dissolution de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation (Coder).

L’ancien président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, qui vit exilé en Côte d’Ivoire.
L’ancien président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, qui vit exilé en Côte d’Ivoire. © AFP/Issouf Sanogo
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Ne pouvant pas se constituer partie civile dans le procès contre l'ancien gouvernement de l'ex-président Blaise Compaoré devant la Haute Cour de justice, la coordination des parents de victimes demande une mobilisation des Burkinabè pour suivre le procès et soutenir la manifestation de la vérité.

« Ce que nous recherchons, c'est la vérité, pour que les Burkinabè puissent repartir sur une bonne voie, déclare Nebon Bamouni , porte-parole des familles des victimes. Nous sommes perdus dans le mensonge, nous ne savons pas qui a fait quoi. Ce qui ne fera qu'enfoncer davantage le Burkina Faso dans le trouble ».

Dissolution de la Coder

La coordination des familles de victimes exprime son indignation sur les démarches de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation (Coder) qui a entrepris de rencontrer plusieurs personnalités dont l'ex-président Blaise Compaoré.

Les familles des victimes exigent même la dissolution de cette coalition de partis politiques issus de l'opposition. « Tous ceux qui sont ici sont unanimes : la manière de travailler de la Coder n'est pas juste, estime Seydou Belem est le coordonnateur de l'union des parents de victimes. Les gens ont perdu leurs enfants depuis 2014. Nous estimons que beaucoup de membres de la Coder devraient être en prison comme les autres ».

Les parents de victimes de l'insurrection et du coup d'Etat de septembre 2015, demandent une accélération des procédures au niveau de la justice, car « sans la vérité et la justice, aucune réconciliation n'est possible », préviennent-ils.

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