Accéder au contenu principal
Niger / Enseignement

Niger: le mécontentement persiste sur le campus universitaire de Niamey

Au Niger, le boycott des cours dans les universités s'est poursuivi ce mardi 19 avril après les affrontements qui ont fait un mort, un étudiant, le lundi 10 avril dernier. Les étudiants ont cependant obtenu gain de cause de la part des autorités. Les quatre personnes placées en prison depuis les affrontements du campus ont été libérées. Elles ont déjà rejoint le campus. Le mécontentement reste néanmoins perceptible.

Manifestation de jeunes Nigériens, le 16 février 2016.
Manifestation de jeunes Nigériens, le 16 février 2016. REUTERS/Joe Penney
Publicité

Troisième jour d’action et fin du deuil pour l’étudiant, Mala Bagalé Kelloumi ; mais la tension n’est toujours pas tombée au campus universitaire de Niamey. Rien n’y bouge. Ibrahim, qui est en master 2 de philosophie l'indique : « Moi je suis là depuis la matinée, et c’est toujours comme ça depuis les premières victimes. Il n’y a pas de cours dans la mesure où ceux qui ne sont pas encore libérés, il y a les victimes malades. Et jusqu’à présent, nous sommes en deuil. »

En face du parking des bus des étudiants se trouve le service central d’informatique, plus de 60 ordinateurs avec un haut débit, attendent les étudiants pour les recherches. Le responsable du service, Souleymane Marou le déplore : « Il y a une soixantaine d’ordinateurs qui sont toujours à l’arrêt. En temps normal, nous avons jusqu’à 200 étudiants par jour. En tout cas aujourd’hui, cela fait plus d’une semaine que c’est vide. »

Signal fort

Les étudiants attendent un signal fort de la part des autorités de Niamey pour lever le mot d’ordre de boycott de cours dans les facultés. Ce signal est tombé dans la soirée avec la libération des quatre étudiants incarcérés à la prison civile de Niamey. C’est une des promesses du chef de l’Etat, Mahamadou Issoufou, lorsqu’il avait reçu, le 15 avril, la délégation du comité directeur de l’Union des scolaires nigériens.

Les étudiants demandaient également le limogeage du ministre de l'Enseignement supérieur. Mohamed Ben Omar quitte son fauteuil, mais s'installe au ministère de la Fonction publique. C'est Yahoussa Sadissou qui devient ministre de l'Enseignement supérieur.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.