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Famine

Famine en Somalie et au Soudan du Sud: la course contre la montre des ONG

Au Soudan du Sud et en Somalie, l'ONU continue de se mobiliser pour tenter d'éviter une famine de grande ampleur. Plus d'un demi-million d'enfants ont besoin d'une assistance alimentaire. Manuel Fontaine est le responsable des programmes d'urgence de l'Unicef. Son message est clair : l'ONU a les moyens de lutter à condition que l'accès aux populations dans le besoin soit facilité.

Des femmes somaliennes se rassemblent avec leurs jerrycans pour la distribution d'eau dans un camp de déplacés tenu par une ONG, le 9 avril 2017.
Des femmes somaliennes se rassemblent avec leurs jerrycans pour la distribution d'eau dans un camp de déplacés tenu par une ONG, le 9 avril 2017. REUTERS/Feisal Omar
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Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau

Comme si le fléau du manque de nourriture et d'eau ne suffisait pas, les Somaliens et les Sud-Soudanais font face maintenant au retour du choléra. Près de 20 000 cas ont été recensés en Somalie depuis le début d'année, soit 700 % de plus que l'année passée à la même période. Au Soudan du Sud, 5 500 cas ont été répertoriés depuis le mois de juin.

Pour Manuel Fontaine, c'est une course contre la montre pour les humanitaires présents dans les deux pays. « Ce qui est important c'est que l'on sait comment sauver ces enfants. On sait comment prévenir la famine. On sait comment prévenir le choléra. Mais on ne peut le faire que si on a les ressources et l'accès et la protection nécessaire pour les populations et pour nos travailleurs humanitaires. »

Pour ce qui est des ressources, l'ONU assure que 70 % des besoins sont couverts pour la Somalie mais à peine 25 % pour le Soudan du Sud. La coopération des Etats est essentielle.

« Ce qui se passe aujourd'hui, c'est que les populations sont particulièrement à risques parce qu'elles sont déplacées. Elles sont déplacées partiellement par la sécheresse dans le cas de la Somalie mais aussi par les conflits et le manque de sécurité. Si les gens se sentent en sécurité là où ils sont, ils resteront là où ils sont et il sera plus facile pour nous d'y apporter de l'aide. »

Mais sur le terrain, les promesses d'assurer la protection des populations et des travailleurs humanitaires tardent encore à se concrétiser.

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