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Côte d'Ivoire

Côte d'Ivoire: les enseignants réclament toujours leurs arriérés de salaires

Dernière ligne droite avant le 1er mai. C'est cette échéance que se donnent les syndicats ivoiriens de la fonction publique pour obtenir ce qu'ils réclament depuis des mois. Après un mouvement de grève entamé en janvier, les fonctionnaires et notamment les enseignants ivoiriens avaient débrayé pendant plusieurs semaines puis repris le travail. Au cœur de leurs revendications, le paiement d'arriérés de salaires qu'ils n'arrivent pas à obtenir de la part de l'Etat.

Déjeuner en salle de classe à Belleville nord, à Bouaké en Côte d'Ivoire. (Photo d'illustration)
Déjeuner en salle de classe à Belleville nord, à Bouaké en Côte d'Ivoire. (Photo d'illustration) J-M Munier/RFI
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Si les deux interlocuteurs se sont accordés sur cinq des six points de négociations, ce sont les 249 milliards de francs CFA d'impayés au titre de stocks d'arriérés de salaires qui restent le point d'achoppement de ces négociations qui durent maintenant depuis trois mois entre le gouvernement et les différentes unions syndicales de fonctionnaires ivoiriens.

Pour sortir de l'ornière, le gouvernement propose aux 160 000 fonctionnaires concernés une solution qui pourrait être surnommée « logement contre arriérés de salaires ». Mais cela ne semble pas convenir aux syndicats.

« Programme immobilier pour les fonctionnaires »

« Au bout de deux, trois semaines de discussion, le gouvernement a fait une proposition d’un programme immobilier pour les fonctionnaires en lieu et place d’un paiement en numéraire, explique Théodore Gnagna Zadi, président de la Plateforme nationale des syndicats ivoiriens. Nous, nous avons estimé que ce programme allait créer plus de problèmes qu’il allait en résoudre. Donc nous avons fait une proposition alternative qui est plutôt un paiement sur quatre ans, en numéraire. Voilà un peu où nous en sommes et ces deux propositions sont aux mains du Premier ministre qui devra trancher. »

Une assemblée générale des fonctionnaires doit avoir lieu à la fin du mois, juste avant que le président Alassane Ouattara ne s'adresse au pays dans son discours du 1er mai pour peut-être dire quelle sera l'option retenue par son gouvernement.

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