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Kenya / Somalie

Réfugiés somaliens: l'Igad s'engage sur un plan d'action

Les chefs d'Etats et de gouvernement membres de l'IGAD ont signé samedi 25 mars à Nairobi une déclaration et un plan d'action visant à mettre en place, au niveau régional, des solutions durables pour les déplacés et réfugiés Somaliens. Etaient présents, entre autres, les présidents kényan et somalien, le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, l'Ougandais Yoweri Museveni, le Sud-Soudanais Salva Kiir, ainsi que des représentants du HCR, et l'Union européenne et de l'Union africaine. Les textes adoptés montrent une prise en compte de l'urgence de la situation en Somalie, et demandent le soutien de la communauté internationale.

Le président Mohamed Abdullahi Mohamed «Farmajo» au sommet de l'organisation régionale Igad sur la situation des réfugiés somaliens dans la région, à Nairobi, le 25 mars 2017.
Le président Mohamed Abdullahi Mohamed «Farmajo» au sommet de l'organisation régionale Igad sur la situation des réfugiés somaliens dans la région, à Nairobi, le 25 mars 2017. SIMON MAINA / AFP
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« Il est temps de trouver des solutions durables pour les réfugiés somaliens », a déclaré Uhuru Kenyatta lors de l'ouverture du sommet. Le plan d'action global de Nairobi a d'abord vocation à s'attaquer aux causes des déplacements de populations, entre autres les conflits armés et la sécheresse. 

Les États membres de l'Igad se sont engagés à soutenir le renforcement de l'armée somalienne, ainsi que le plan de développement national du nouveau président. Sur la question des réfugiés, le texte prévoit une sortie progressive de la politique des camps pour permettre aux réfugiés d'accéder à l'emploi et aux services dans les pays d'accueil et d'y circuler librement.

« C'est la première fois que les gouvernements discutent ensemble d'autres solutions que celle du rapatriement », souligne Teresa Ongaro, porte-parole régionale du HCR. 

Mais si le langage est positif, renchérit un analyste, il n'y a pas de mesures précises. Aucune allusion par exemple, au camp de réfugiés de Dadaab, que le gouvernement kényan veut fermer. Finalement, les chefs d'Etats en ont surtout appelé au soutien de la communauté internationale. Ils ont d'ailleurs annoncé la création d'un fonds régional multidonateurs pour gérer la crise.

Vue du secteur est du camp de réfugiés somaliens de Dadaab, au nord de Nairobi, la capitale kényane, le 28 avril 2015.
Vue du secteur est du camp de réfugiés somaliens de Dadaab, au nord de Nairobi, la capitale kényane, le 28 avril 2015. AFP PHOTO/Tony KARUMBA

 

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