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RDC/Angola

Deux hommes enlevés à la frontière cabindaise, l'armée angolaise accusée

En RDC, dans le territoire de Lukula dans la province du Kongo Central, deux personnes ont été enlevées par des hommes en uniforme dans la nuit du 7 au 8 mars. Dans le village de Kai-Nganga les habitants accusent l’armée angolaise d’avoir traversé la frontière à la recherche de militants du Flec, le Front de libération de l’enclave de Cabinda, sous administration angolaise.

Carte de l'enclave angolaise de Cabinda.
Carte de l'enclave angolaise de Cabinda. Cabinda pol77.jpg: CIA, Perry Castaneda Map Collection "Courtesy
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« Il est trois heures du matin lorsqu’une douzaine de soldats entrent dans la maison », raconte une habitante depuis son lit d’hôpital. Ils ont ouvert le feu sur elle avant de la ligoter, de bâillonner ses enfants et d’emporter son mari, blessé par balle aux deux jambes.

Dehors les soldats prennent un autre homme avec eux avant de disparaître en direction de la frontière angolaise, à trois kilomètres de là. Les habitants de Kai-Nganga sont formels : les soldats parlent portugais et portent des uniformes des Forces armées angolaises.

« C’est la quatrième incursion depuis le début de l’année, soupire l’un d’entre eux. Ils viennent chercher ceux qu’ils soupçonnent de faire partie du Flec », le mouvement indépendantiste du Cabinda. Selon leurs proches, les deux disparus n’avaient aucune activité politique.

La gouverneure du Cabinda dit n’avoir aucune information à ce sujet. Mais des sources congolaises confirment l’incident et l’ouverture d’une enquête. Depuis Genève, le porte-parole du Flec dénonce une intensification des opérations militaires contre les Cabindais à l’approche des élections générales, y compris par-delà les frontières.

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