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RDC

RDC: la dépouille d'Etienne Tshisekedi bientôt rapatriée de Belgique

Un mois après la mort d'Etienne Tshisekedi en Belgique, un accord sur son inhumation a été trouvé. La famille de l'opposant historique congolais annonce que son corps sera rapatrié vers Kinshasa le samedi 11 mars.

Mercredi 28 février 2017 à Bruxelles: de gauche à droite, l'abbé Chilumba, Gérard Mulumba Kalemba, frère d'Etienne Tshisekedi, et sa veuve, Marthe Tshisekedi.
Mercredi 28 février 2017 à Bruxelles: de gauche à droite, l'abbé Chilumba, Gérard Mulumba Kalemba, frère d'Etienne Tshisekedi, et sa veuve, Marthe Tshisekedi. RFI/Laxmi Lota
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Avec notre correspondante à BruxellesLaxmi Lota

C'est au domicile des Tshisekedi à Woluwe-Saint-Pierre, que l'annonce officielle a eu lieu. Monseigneur Gérard Mulumba Kalemba, frère d'Etienne Tshisekedi a précisé la date du retour en RDC de la dépouille de l'opposant historique : « Le samedi 11 mars, c’est le jour désigné pour ramener le corps par avion jusqu’à Kinshasa. Et là-bas, sur place, ce qui sera organisé, on n’a pas encore tous les détails. Il y aura d’abord l’exposition, peut-être au Palais du peuple, avant l’inhumation.

A ses côtés, la veuve de l'opposant historique, et son secrétaire particulier. Ils expliquent avoir dû beaucoup discuter, notamment avec le parti, l'UDPS, avant d'accepter de rapatrier le corps, comme le confirme Monseigneur Kalemba : « Nous nous sommes concertés pour accepter le site désigné par monsieur Kimbuta, le gouverneur de la ville. Nous avions désigné d’autres sites, qu’ils n’ont pas acceptés et qu'ils ont rejetés. Celui-là nous l’avons accepté après beaucoup de discussions. Finalement, nous avons dit 'nous prenons cela parce que c’est pour un temps, c’est provisoire'. Après, nous pensons trouver un site plus définitif, où on va construire un mausolée ».

Le corps d'Etienne Tshisekedi repose depuis plusieurs semaines au funérarium d'Ixelles. Le rapatriement s'est transformé en drame politique. L'accord avec le pouvoir à Kinshasa a pris du temps. Sa famille tenait à un lieu digne d'accueillir la dépouille du leader, décédé le 1er février à Bruxelles.

Pour éviter tout risque de débordement, la famille demande également que toutes les mesures de sécurité soient prises le jour de l'arrivée du corps à Kinshasa, samedi 11 mars.

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