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Tchad

Tchad: les grévistes donnent trois semaines de plus au gouvernement

Au Tchad, la plateforme des syndicats, qui a mené la grève pendant quatre mois avant de la suspendre en début d’année, donne trois semaines de plus au gouvernement. C’est ce lundi 13 février que l’ultimatum initialement accordé au gouvernement par les syndicats pour répondre à leurs revendications devait arriver à terme, mais les grévistes ont décidé d’accorder trois semaines de plus au nouveau gouvernement formé il y a seulement une semaine.

Des jeunes manifestent au lycée Walia de Ndjamena pour protester contre l'absence de cours, le 13 décembre 2016. Les enseignants étaient en grève depuis trois mois pour protester contre les retards de paiement de leurs salaires.
Des jeunes manifestent au lycée Walia de Ndjamena pour protester contre l'absence de cours, le 13 décembre 2016. Les enseignants étaient en grève depuis trois mois pour protester contre les retards de paiement de leurs salaires. Collectif Ca doit changer / AFP
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C’est pour faire preuve de bonne volonté que les syndicats disent avoir accordé trois semaines supplémentaires au gouvernement pour répondre aux revendications des grévistes qui ont bloqué l’administration publique pendant quatre mois.

Les travailleurs tchadiens s’étaient mis en grève pour revendiquer le paiement des arriérés de salaire, des primes, mais surtout obtenir l’annulation des décisions réduisant de moitié les indemnités, ainsi que touchant le droit de grève.

Rounds de discussion

Après quelques rounds de discussions, gouvernement et syndicats se sont entendus sur plusieurs points, sauf sur la réduction des indemnités et le droit de grève. « Maintenant la balle est dans le camp du gouvernement. Si le gouvernement arrive à trouver la solution à ces deux premiers points, il n’y aura pas de problèmes, les choses vont reprendre, explique Guirayo Jérémie, un des syndicalistes ayant participé aux négociations. Mais si le gouvernement n’arrive à pas résoudre les deux premiers points, comme nous le disions tantôt, la grève reprendra de plus belle. »

D’ici le 6 mars, le Conseil national de dialogue social qui facilite les négociations aura la délicate mission de rapprocher les positions. Une partie qui ne s’annonce pas facile.

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