Le Gabon signe une série d’accords de coopération avec Pékin

Ali Bongo, le président gabonais est à Pékin depuis lundi 5 décembre. Une visite de quatre jours, sa première à l’étranger depuis sa réélection toujours contestée par Jean Ping. Il est venu faire affaire avec les entreprises chinoises et convaincre les investisseurs d’injecter leurs fonds dans des projets au Gabon. 

Le président gabonais Ali Bongo (g) avec son homologue chinois Xi Jinping à Pékin, le 7 décembre 2016. REUTERS/Fred Dufour

Avec notre correspondante à Shanghai,  Angélique Forget

C’est leur deuxième rencontre en à peine un an. Pour ses retrouvailles avec Ali Bongo, le président chinois a organisé une série d’entretiens avec les plus grands chefs d’entreprises d’Etat, la crème du patronat du BTP ou de l’énergie.

L’occasion rêvée pour Ali Bongo d’inviter ses interlocuteurs à investir massivement au Gabon. En début de semaine, dans une interview à l’agence de presse officielle chinoise il présentait le Gabon comme « une terre d’opportunités ».

Message entendu de la part de Pékin. Les deux pays viennent de signer une série d’accords de coopération qui touchent différents domaines comme les infrastructures routières ou encore l’éducation et la culture.

L’un des accords prévoit même la reconstruction par les Chinois de l’Assemblée nationale de Libreville. Le bâtiment avait été incendié à la fin du mois d’août après l’annonce contestée de la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle.

Ces projets importants pour le Gabon comptent aussi pour la Chine. Ils offrent de nouvelles perspectives de développement pour ses entreprises et lui permettent d’étendre son influence en Afrique.