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Sénégal

Législatives au Sénégal: le PS reste dans la coalition présidentielle

Au Sénégal, le Parti socialiste ira aux élections législatives au sein de Benno Bokk Yakaar (BBY), la coalition présidentielle. L'annonce, attendue, a été confirmée ce vendredi 21 octobre. Certains cadres du parti, notamment le maire de Dakar, Khalifa Sall et celui de Mermoz Sacré-Coeur, Barthélémy Dias, sont contre cette alliance. Mais au final, 17 000 membres du PS ont voté et validé à plus de 91 % cette alliance pour les législatives 2017.

Ousmane Tanor Dieng, le leader du Parti socialiste sénégalais, était le grand absent de la déclaration du PS annonçant sa participation aux législatives au sein de Benno Bokk Yakaar.
Ousmane Tanor Dieng, le leader du Parti socialiste sénégalais, était le grand absent de la déclaration du PS annonçant sa participation aux législatives au sein de Benno Bokk Yakaar. AFP PHOTO / NENDIENA
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Avec notre correspondant à Dakar,  Guillaume Thibault

Pourtant annoncé, le secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, est le grand absent de cette déclaration.

Responsable des élections au sein du PS, Serigne Mbaye Thiam a dans un premier temps décrit le processus, le vote interne qui a abouti à cette décision : « 91,16 % ont voté pour que le PS reste dans la coalition Benno Bokk Yakaar. Ces taux traduisent de façon transparente la position du parti ».

Jeudi 20 octobre, Barthélémy Dias, député maire de la commune de Mermoz Sacré-Cœur, a clairement accusé les leaders du PS de jouer la carte de la majorité présidentielle.

Secrétaire général adjointe du parti, Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l'Elevage, lui a répondu : « Nous ne lui voulons que du bien. Il y a des gens qui sont un peu égarés en ce moment. Il faut qu’ils reviennent parce que le Parti socialiste a besoin de l’ensemble de ses fils pour demain arriver à revenir au pouvoir. »

Plus incisif, Serigne Mbaye Thiam s'est lui aussi adressé aux frondeurs, à Barthélemy Dias et à Khalifa Sall, le maire de Dakar. Il a rappelé qu'une seule règle existe au sein du PS, celle de la majorité : « On ne les exclut pas, mais la règle, c’est la règle de la majorité. Maintenant, si cette minorité ne se plie pas à la décision du parti, à ce moment-là ce sera apprécié. »

Pas certain que ces menaces soient entendues. Les frondeurs pourraient décider de refuser cette alliance pour les législatives car certains, notamment Khalifa Sall, voient plus loin. Le maire de Dakar est en effet présenté comme un candidat possible à la présidentielle 2019.

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